Cette étude dresse un bilan économique du secteur des légumes transformes en Bretagne et analyse la compétitivité des entreprises bretonnes face aux entreprises françaises, belges et espagnoles, par le biais des structures industrielles, et des problèmes lies a l'approvisionnement. Le secteur breton dégage une forte valeur ajoutée et investit beaucoup. Cependant, la productivité du travail est en baisse, la production de légumes surgelés augmente moins vite qu'au niveau français et la présence des entreprises bretonnes semble insuffisante en terme d'investissements directs à l’étranger et de capacité exportatrice. L'analyse des conditions d'approvisionnement des industriels en matière première agricole montre l’originalité de la France ou les relations producteurs-transformateurs, pour les principaux légumes, sont fortement structurées dans un cadre professionnel. Une tentative de comparaison des coûts entrée-usine en Bretagne, Picardie, Belgique et Espagne met en évidence un cout plus élevé de la matière bretonne (pois, haricots, choux-fleurs) qui peut se justifier dans certains cas par une qualité supérieure.