Réduisons l'artificialisation des sols en Wallonie: Une information – Un projet de territoire – Des mesures applicables
Chaque année, environ 12 km2 sont artificialisés en Wallonie, principalement pour accueillir du bâti résidentiel. Ce sont essentiellement les terres agricoles qui pâtissent de ce phénomène, posant d’emblée la question de la résilience et de l’autonomie alimentaire de la Wallonie. De nombreux autres enjeux justifient que l’artificialisation des sols soit prise au sérieux et maîtrisée. En effet, celle-ci se localise de manière diffuse au sein du territoire et produit dès lors une fragmentation des espaces ouverts qui pose des questions environnementales liées à la biodiversité et au patrimoine... Mehr ...
Verfasser: | |
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Dokumenttyp: | Buch |
Erscheinungsdatum: | 2019 |
Verlag/Hrsg.: |
Conférence Permanente du Développement Territorial
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Schlagwörter: | Aménagement du territoire / Habitat / Mixité des fonctions / Densité / Imperméabilisation des sols / Stop béton / Préservation des terres / Utilisation plus efficiente par l'urbanisation |
Sprache: | Französisch |
Permalink: | https://search.fid-benelux.de/Record/base-29696654 |
Datenquelle: | BASE; Originalkatalog |
Powered By: | BASE |
Link(s) : | http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/303873 |
Chaque année, environ 12 km2 sont artificialisés en Wallonie, principalement pour accueillir du bâti résidentiel. Ce sont essentiellement les terres agricoles qui pâtissent de ce phénomène, posant d’emblée la question de la résilience et de l’autonomie alimentaire de la Wallonie. De nombreux autres enjeux justifient que l’artificialisation des sols soit prise au sérieux et maîtrisée. En effet, celle-ci se localise de manière diffuse au sein du territoire et produit dès lors une fragmentation des espaces ouverts qui pose des questions environnementales liées à la biodiversité et au patrimoine naturel à conserver pour les générations futures, mais aussi des questions socio-culturelles plus immédiates liées à la qualité de vie et à l’identité paysagère des territoires ruraux. Cette artificialisation diffuse est également à mettre en relation avec le défi climatique. D’une part, elle renforce la dépendance à la mobilité automobile et d’autre part, l’imperméabilisation des sols qui l’accompagne souvent contribue à réduire la capacité de la région à s’adapter au réchauffement climatique et à la multiplication des épisodes pluvieux intenses notamment.Le Gouvernement wallon, comme d’autres en Europe, souhaite réduire la consommation de cette ressource non renouvelable qu’est le sol. L’intention est ainsi traduite dans le Schéma de Développement du Territoire wallon adopté par le Gouvernement en mai 2019 :« Réduire de la consommation des terres non artificialisées à 6 km2/an d’ici 2030, et tendre vers 0 km2/an d’ici 2050 ».Réduire l’artificialisation des sols implique deux démarches complémentaires :d’une part, préserver au maximum les terres qui peuvent l’être et d’autre part, assurer une utilisation plus efficiente du sol par l’urbanisation, passée et à venir. Ce vade-mecum présente une série de mesures et outils qui sont dès aujourd’hui mobilisables pour aller dans le sens d’un usage plus parcimonieux du sol en Wallonie. Le public ciblé par cette publication est très large et rassemble les acteurs du ...