Les nouvelles technologies (catalogues informatisés, automates de prêt, bases de données, moteurs de recherche, livres électroniques, réseaux sociaux et académiques, etc.) ont modifié le travail des bibliothécaires-documentalistes. La jeune génération, qui constitue une grande partie du public, jongle avec tous ces outils. Elle est connectée à tout moment, elle peut trouver de l’information partout, tout de suite, grâce à ce smartphone qu’elle considère comme le prolongement de sa main. Comment le bibliothécaire-documentaliste peut-il encore être utile et apporter une plus-value ? Bibliothèques publiques, bibliothèques universitaires, centres de documentation n’ont plus, à l’heure actuelle, les mêmes objectifs : les bibliothèques publiques sont tournées vers l’éducation permanente et les projets d’animation qu’elles peuvent proposer à leurs publics. Les bibliothèques universitaires et centres de documentation sont axés sur la recherche documentaire, la connaissance des bases de données, des moteurs de recherche, l’orientation et l’aide au public pour évaluer la pertinence de leurs recherches, etc. Aujourd’hui, la formation du bibliothécaire-documentaliste de la Fédération Wallonie-Bruxelles réunit ces différentes compétences et forme ses étudiants à chacune d’entre elles. Mais est-ce encore suffisant ? Ces métiers ne sont-ils pas de plus en plus éloignés, de plus en plus différents ? Les étudiants en bibliothéconomie et documentation sont-ils prêts à se lancer dans un monde où la technologie est omniprésente et où les bibliothèques doivent continuellement travailler avec Internet ? C’est la question que nous allons poser dans ce mémoire. ; Master [120] en sciences et technologies de l'information et de la communication, Université catholique de Louvain, 2017