In Luxembourg, nuclear power stations have been part of literary imaginary since the end of the 1970s. This imaginary is fueled by the opposition against two nuclear projects on the Moselle River, and by the major nuclear accidents which have marked recent human history over the last decades. From this context, this contribution seeks to bring to light the multiple links between ecology and nuclear power, and as a corollary between the two research fields, within the framework of literary and cultural studies, of ecocriticism and nuclear criticism. Based on the shared key problematics of the latter (temporality, geography, and subjectivity), the analysis of two francophone literary works published in Luxembourg then explores two seemingly diametrically opposed ways of describing the intercultural dimension of the nuclear disaster: one imagining cultural appropriation based on geographical relocalisation, the other highlighting the gap between the event and its perception. ; Dans la littérature luxembourgeoise, les centrales nucléaires font partie de l’imaginaire littéraire dès la fin des années 1970. Cet imaginaire est alimenté par l’opposition à deux projets de centrales sur la Moselle et porte la trace, au fil des décennies, des accidents nucléaires qui ont marqué la récente histoire de l’humanité. À partir de ce contexte, la présente contribution cherche dans un premier temps à mettre au jour les multiples liens entre l’écologie et le nucléaire, et corollairement entre les deux champs de recherche qui, dans le cadre des études littéraires et culturelles, en étudient les représentations: l’ecocriticism et le nuclear criticism. En se fondant sur les problématiques communes à ces dernières (temporalité, géographie et subjectivité), l’analyse de deux œuvres littéraires francophones publiées au Luxembourg explore deux manières paraissant diamétralement opposées de décrire la dimension interculturelle de la catastrophe nucléaire, l’une imaginant l’appropriation culturelle construite sur la relocalisation ...