Douces transgressions : notes sur "La Perle" (H. d'Ursel, 1929) ; Soft Transgressions : notes on "La Perle" (H. d'Ursel, 1929)

peer reviewed ; Cette étude consiste en une lecture approfondie et contextualisante d’un film belge peu connu, à savoir "La Perle" (Henri d’Ursel, 1929, sur un scénario du poète Georges Hugnet). De cet examen circonstancié et spécialement attentif aux phénomènes d’intertextualité, il ressort notamment que "La Perle" tranche à bien des égards avec les autres grandes œuvres cinématographiques habituellement placées sous la bannière du surréalisme (les films de Bunuel et Dali, de Germaine Dulac, de Man Ray, etc.). En particulier, le film d’Henri d’Ursel se règle sur le principe d’une transgressio... Mehr ...

Verfasser: Belloi, Livio
Dokumenttyp: journal article
Erscheinungsdatum: 2004
Verlag/Hrsg.: L'Âge d'homme
Schlagwörter: cinema / surrealism / Belgium / cinéma / surréalisme belge / Arts & humanities / Performing arts / Arts & sciences humaines / Arts du spectacle
Sprache: Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-29356522
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : https://orbi.uliege.be/handle/2268/21956

peer reviewed ; Cette étude consiste en une lecture approfondie et contextualisante d’un film belge peu connu, à savoir "La Perle" (Henri d’Ursel, 1929, sur un scénario du poète Georges Hugnet). De cet examen circonstancié et spécialement attentif aux phénomènes d’intertextualité, il ressort notamment que "La Perle" tranche à bien des égards avec les autres grandes œuvres cinématographiques habituellement placées sous la bannière du surréalisme (les films de Bunuel et Dali, de Germaine Dulac, de Man Ray, etc.). En particulier, le film d’Henri d’Ursel se règle sur le principe d’une transgression douce, observant apparemment les conventions narratives, mais dans le seul but de mieux les miner de l’intérieur. Rien de très spectaculaire dans "La Perle", sinon l’expression même des tiraillements intimes dont l’esthétique surréaliste se trouve affectée, entre culture populaire (référence aux "Vampires", le célèbre film à épisodes de Louis Feuillade) et raréfaction poétique (allusion à Stéphane Mallarmé et à son "Coup de dés").