La défense sociale en Belgique, entre soin et sécurité. Une approche empirique
En application de la loi de défense sociale en Belgique, l’auteur d’un fait qualifié infraction considéré comme irresponsable fait l’objet d’une mesure d’internement, soit dans une annexe psychiatrique rattachée à une prison, soit dans un établissement de défense sociale prévu à cet effet, soit encore dans un hôpital psychiatrique. La mesure d’internement est décrite comme une mesure de sécurité et de soin. Dans les faits, tant en annexe psychiatrique de prison qu’en établissement de défense sociale, la place faite au soin reste problématique : le manque de moyens... Mehr ...
Verfasser: | |
---|---|
Dokumenttyp: | Artikel |
Erscheinungsdatum: | 2010 |
Verlag/Hrsg.: |
Médecine & Hygiène
|
Schlagwörter: | Annexe psychiatrique de prison / Soins |
Sprache: | Französisch |
Permalink: | https://search.fid-benelux.de/Record/base-29329586 |
Datenquelle: | BASE; Originalkatalog |
Powered By: | BASE |
Link(s) : | http://hdl.handle.net/2078.1/70974 |
En application de la loi de défense sociale en Belgique, l’auteur d’un fait qualifié infraction considéré comme irresponsable fait l’objet d’une mesure d’internement, soit dans une annexe psychiatrique rattachée à une prison, soit dans un établissement de défense sociale prévu à cet effet, soit encore dans un hôpital psychiatrique. La mesure d’internement est décrite comme une mesure de sécurité et de soin. Dans les faits, tant en annexe psychiatrique de prison qu’en établissement de défense sociale, la place faite au soin reste problématique : le manque de moyens est chronique et le recours à la médication systématique dans des lieux d’internement souvent surpeuplés. La scission entre les fonctions de soin et d’expertise, intervenue dans certains lieux d’internement, constitue à cet égard un enjeu important.