This essay offers personal reflections on the question as to how the experiences of living and study in Belgium, the place of knowledge production, affect my research on China. One effect is that it might be more critical to study China from a place of knowledge production outside China, since major theoretical and conceptual debates are predominantly defined by scholars from the Anglophone countries. The other effect concerns the application of the theory and concepts to China issues, for instance, the agrarian transformation in rural China. The author also reflects on how knowledge is exchanged on an international basis, in both Belgian and Chinese academia. ; Cet essai présente des réflexions personnelles sur la question de savoir comment mes expériences de vie et d'étude en Belgique, le lieu de production des connaissances, affectent mes recherches sur la Chine. L'une des conclusions est qu'étudier la Chine à partir d'un lieu de production de connaissances situé en dehors de celle-ci peut fournir une vue plus critique, étant donné que les principaux débats théoriques et conceptuels sont principalement définis par des universitaires des pays anglophones. L'autre conclusion concerne l'application de la théorie et des concepts occidentaux aux questions chinoises, ici la transformation agraire dans la Chine rurale. La réflexion porte aussi sur la manière dont les connaissances sont échangées sur une base internationale, tant dans les universités belges que chinoises.