L. COURTOIS et C. SAPPIA, Järn och eld. Om den vallonska emigrationen till Sverige, trad. L. HANSÉN, Solna, 2015, 16 p.-27 ill.

Le présent volume est la transposition suédoise d’une brochure publiée à l’occasion d’une exposition organisée au Parlement Wallon de Namur les 19-29 février 2008 et consacré à l’émigration wallonne vers la Suède au XVIIe siècle (histoire et mémoire). En fait, les migrants wallons qui quittent nos contrées aux environs de 1600 pour aller s’établir en Suède, sont au départ des artisans spécialisés dans les métiers du fer (charbonniers, marteleurs, etc.) et recrutés principalement par un financier liégeois, Louis de Geer, qui cherche alors à internationaliser ses aff... Mehr ...

Verfasser: Courtois, Luc
Dokumenttyp: Buch
Erscheinungsdatum: 2015
Verlag/Hrsg.: SÄLLSKAPET VALLONÄTTLINGAR
Schlagwörter: migration / forgerons wallons / identité wallonne / Suède / Wallonie
Sprache: Englisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-29278918
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : http://hdl.handle.net/2078.1/201248

Le présent volume est la transposition suédoise d’une brochure publiée à l’occasion d’une exposition organisée au Parlement Wallon de Namur les 19-29 février 2008 et consacré à l’émigration wallonne vers la Suède au XVIIe siècle (histoire et mémoire). En fait, les migrants wallons qui quittent nos contrées aux environs de 1600 pour aller s’établir en Suède, sont au départ des artisans spécialisés dans les métiers du fer (charbonniers, marteleurs, etc.) et recrutés principalement par un financier liégeois, Louis de Geer, qui cherche alors à internationaliser ses affaires à travers toute l’Europe. C’est aussi l’époque où la couronne suédoise cherche à valoriser son domaine et loue à ferme des installations métallurgiques dont elle veut améliorer la gestion. C’est dans ce contexte que de Geer investit en Suède et où, conscient du savoir-faire technique de ses compatriotes, il organise un mouvement de migration de main-d’œuvre, la seule méthode connue à l’époque pour assurer un transfert de technologies ! Ces artisans, probablement au nombre de 2000 environ, s’installèrent notamment dans de vastes complexes de forges (Leufsta, Forsmark, Gimo, etc.), où, relativement isolés des autochtones, fiers de leur origine et, surtout, jaloux de leur technologie, ils cherchèrent à conserver, au moins pour une part, leur identité « wallonne ». Or, pour diverses raisons, la métallurgie suédoise a continué à utiliser l’antique méthode wallonne de production jusqu’au XXe siècle. Les communautés de forges wallonnes ont donc survécu jusque l’Entre- deux-guerres et, avec elles, la conscience d’un héritage, réel ou supposé, spécifiquement wallon. ; This volume is the Swedish translation of a booklet published on the occasion of an exhibition organized at the Walloon Parliament of Namur on 19-29 February 2008 and devoted to Wallonian emigration to Sweden in the 17th century (history and memory). In fact, Walloon migrants who leave our country around 1600 to ...