Ville dont la genèse s’articule autour d’une abbaye, ville dont la seigneurie est détenue par son abbesse séculière, ou sede vacante par son chapitre, mais ville intégrée dans le duché de Brabant, bien que son abbesse se pare du titre de princesse du Saint-Empire, Nivelles n’est évidemment pas une ville de résidence princière au sens strict du terme. Pourtant, l’application à la cité aclote d’une analyse en termes de ville de résidence est susceptible de jeter un nouvel éclairage sur les rapports entre la communauté urbaine et la dame de Nivelles. Sans négliger les tensions, on favorise ici l’observation des interactions. La question est traitée essentiellement du point de vue d’une histoire socio-politique et culturelle. La recherche s’inscrit dans le cadre d’une participation au projet Residenzstädte im Alten Reich (1300-1800). Urbanität im integrativen und konkurrierenden Beziehungsgefüge von Herrschaft und Gemeinde de l’Akademie der Wissenschaften zu Göttingen.