La mobilité quotidienne, résidentielle et sociale : représentations sociales et pratiques transmobilitaires : le cas des frontaliers franco-luxembourgeois ; Daily mobility, residential mobility and social mobility : social representations and trans-mobility practice : the case of Franco-Luxembourgish cross-border commuters
Le processus de métropolisation et la généralisation de l’usage du terme « mobilité » coïncidaient depuis les années 1990 mais non par hasard. En effet, le développement de l’espace urbain est en interaction permanente avec les pratiques de mobilité spatiale et mobilité sociale des acteurs sociaux. En s’intéressant aux relations entre les différentes formes de mobilité dans le contexte de la métropolisation, cette thèse propose d’étudier les relations inter-mobilitaires à partir de l’approche systémique selon lesquelles ces mobilités protéiformes sont envisagées comme des formes variées de LA... Mehr ...
Verfasser: | |
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Dokumenttyp: | Electronic Thesis or Dissertation |
Erscheinungsdatum: | 2021 |
Schlagwörter: | Mobilité quotidienne / Mobilité résidentielle / Mobilité sociale / Métropolisation / Travailleurs frontaliers / Représentations sociales / Daily mobility / Residential mobility / Social mobility / Metropolisation / Cross-Border commuters / Social representations / 304.8 |
Sprache: | Französisch |
Permalink: | https://search.fid-benelux.de/Record/base-29106422 |
Datenquelle: | BASE; Originalkatalog |
Powered By: | BASE |
Link(s) : | http://www.theses.fr/2021STRAG031/document |
Le processus de métropolisation et la généralisation de l’usage du terme « mobilité » coïncidaient depuis les années 1990 mais non par hasard. En effet, le développement de l’espace urbain est en interaction permanente avec les pratiques de mobilité spatiale et mobilité sociale des acteurs sociaux. En s’intéressant aux relations entre les différentes formes de mobilité dans le contexte de la métropolisation, cette thèse propose d’étudier les relations inter-mobilitaires à partir de l’approche systémique selon lesquelles ces mobilités protéiformes sont envisagées comme des formes variées de LA mobilité. Pour ce faire, nous réalisons notre étude avec des travailleurs frontaliers qui habitent en Lorraine (France) et qui travaillent au Luxembourg. Une méthodologie mixte est appliquée dans le cadre de nos analyses. D’une part, en nous appuyant sur les données intercensitaires de la population française, nos analyses macrosociales confirment une tendance à la ségrégation socio-résidentielle, en dégageant non seulement le processus de gentrification à l’échelle métropolitaine, mais également le phénomène de l’ « abandon résidentiel » en termes de mobilité quotidienne. De plus, notre catégorisation socio-spatio-temporelle permet de compléter la définition de la navette à longue distance selon un modèle relationnel. D’autre part, nous investiguons sur les représentations et pratiques des différentes mobilités des frontaliers franco-luxembourgeois. Les analyses microsociales montrent que les frontaliers considèrent la mobilité quotidienne transfrontalière comme un outil au service de leurs mobilités résidentielles hors de la métropole et de leurs mobilités socio-professionnelles au sein de la métropole. Ces trois mobilités étant plus liées entre elles qu’indépendantes les unes des autres. Pourtant, une telle configuration socio-cognitive de l’instrumentalisation de la mobilité quotidienne est socialement structurée : pour certain(e)s, la navette transfrontalière sert de support pour des mobilités sociales ascendantes, ...