La Troisième République et les arts décoratifs : la politique d'acquisition de l'État dans le domaine des objets d'art, 1870-1914

Dès les années 1870, les hommes politiques de la Troisième République doivent se poser la question du soutien aux arts décoratifs contemporains pour ne pas prendre de retard sur l’Allemagne et l’Angleterre, déjà très impliqués dans la défense des industries d’art. Pour autant, les gouvernements refusent de soutenir des artistes dont les productions seraient trop purement mercantiles. Au sein du bureau des travaux d’art, les premiers achats d’œuvres d’art décoratif ont donc timidement lieu dans les années 1870-1880. Avec l’ouverture des Salons principaux aux arts décoratifs dans les années 1890... Mehr ...

Verfasser: Guermond, Paul
Dokumenttyp: masterThesis
Erscheinungsdatum: 2019
Verlag/Hrsg.: HAL CCSD
Schlagwörter: Musée du Luxembourg (Paris) -- Acquisitions / Arts décoratifs -- France -- 1870-1940 (3e République) / [SHS.ART]Humanities and Social Sciences/Art and art history
Sprache: Englisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-29104503
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-04540240

Dès les années 1870, les hommes politiques de la Troisième République doivent se poser la question du soutien aux arts décoratifs contemporains pour ne pas prendre de retard sur l’Allemagne et l’Angleterre, déjà très impliqués dans la défense des industries d’art. Pour autant, les gouvernements refusent de soutenir des artistes dont les productions seraient trop purement mercantiles. Au sein du bureau des travaux d’art, les premiers achats d’œuvres d’art décoratif ont donc timidement lieu dans les années 1870-1880. Avec l’ouverture des Salons principaux aux arts décoratifs dans les années 1890, permet au bureau des travaux d’art d’en acquérir plus et une section destinée à recueillir les plus belles pièces acquises par l’État naît au sein du musée du Luxembourg. Trop limitée aux objets d’art de vitrine - le mobilier est négligé - cette politique d’achats d’œuvres d’art décoratif se relève assez décevante même si elle a ouvert la voie à la reconnaissance de l’égalité des arts.