L’accroissement des vitesses, pour réduire les temps de parcours, a toujours été un objectif prioritaire des chemins de fer belges. Au cours de la première moitié du XXe siècle, le développement de son réseau et son matériel roulant permettent à la Belgique de figurer parmi les pays européens en pointe dans ce domaine. La construction de lignes à grande vitesse est envisagée dans les années 1970 (à la suite des premières relations TEE qui parcourent le pays) et lancée à la fin des années 1980, marquée à la fois par cette culture de la vitesse, par le caractère international du réseau (conçu de frontière à frontière), enfin par la superficie modeste du pays. Au cœur de l’Europe, le réseau à grande vitesse belge fut achevée en 2009 et répond à la double exigence d’une insertion optimale dans un réseau classique modernisé et d’une circulation internationale soutenue (Eurostar, Thalys, TGV, ICE et bientôt Fyra). ; The increase of speed, in order to reduce travel times, has always been a priority of the Belgian Railways. Between 1900 and 1950, the development of its infrastructures and rolling stock allowed Belgium to rank amongst european leaders as to speed. The construction of high speed lines, foreseen during the 1970’s in the wake of the TEE connections, began at the end of the 1980’s. It was marked by this speed culture and typified by its international (border to border) dimension, in accordance with the modest size of the country. At the heart of Europe, the Belgian high speed network was completed in 2009, responding to the challenge of an optimal insertion in the classical network and also to the requirement of a very diversified (Eurostar, Thalys, TGV, ICE et soon Fyra) circulation.