Guerre européenne de 1914-1918 : histoire officielle et illustrée des crimes allemands en France et en Belgique : « Le procès et l'assassinat de Miss Cavell »
La violence envers les plus faibles « A Rebais, les soldats allemands, maltraitèrent la dame X…, âgée de vingt-neuf ans, débitante de boisson, sous prétexte qu’elle devait cacher des militaires anglais. L’ayant déshabillée ils la gardèrent au milieu d’eux complètement nue, pendant une heure et demie, puis ils l’attachèrent à son comptoir en lui faisant entendre qu’elle serait fusillée. » Ce livre édité en juin 1917 – après les mutineries dans l’armée - entend rappeler les pratiques barbares des Allemands à l’encontre des personnes civiles faibles (vieillards, femmes, et enfants) et ranimer la... Mehr ...
Verfasser: | |
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Dokumenttyp: | still image |
Erscheinungsdatum: | 1917 |
Schlagwörter: | guerre14 / Histoire des représentations |
Sprache: | Französisch |
Permalink: | https://search.fid-benelux.de/Record/base-28922468 |
Datenquelle: | BASE; Originalkatalog |
Powered By: | BASE |
Link(s) : | http://ark.bnf.fr/ark:/12148/mm2152004437 |
La violence envers les plus faibles « A Rebais, les soldats allemands, maltraitèrent la dame X…, âgée de vingt-neuf ans, débitante de boisson, sous prétexte qu’elle devait cacher des militaires anglais. L’ayant déshabillée ils la gardèrent au milieu d’eux complètement nue, pendant une heure et demie, puis ils l’attachèrent à son comptoir en lui faisant entendre qu’elle serait fusillée. » Ce livre édité en juin 1917 – après les mutineries dans l’armée - entend rappeler les pratiques barbares des Allemands à l’encontre des personnes civiles faibles (vieillards, femmes, et enfants) et ranimer la haine qui semble s’émousser dans la population française. De nombreuses saynètes prouvent ici la brutalité des Allemands qui ne respectent pas les lois de la guerre, mais aucun nom n’est cité et les exactions évoquées semblent le fait de rumeurs plus que de réelles informations. Le thème du viol, difficilement supportable pour le public et pour la censure, invite le lecteur à imaginer la scène par le dessin. L’objectif est d’inculquer que la guerre est juste, et que la France défend la civilisation contre la barbarie de façon parfaitement légitime. Il est dit en préface qu’« il existe chez nous des gens qui déjà prêchent l’indulgence à l’égard de nos ennemis et rêvent tout haut de réconciliation et de facile pardon. (…) quel que soit le nom du sentiment auquel obéissent ces singuliers Français, dans les circonstances actuelles, nous le considérons comme un crime. » Le témoignage du tonnelier Barthas rend compte de la facilité de cette affirmation pour qui n’est pas au front : « Quelquefois, il y avait échange de politesse, c’étaient des paquets de tabac de troupe de la Régie française qui allaient alimenter les grosses pipes allemandes ou bien les délicieuses cigarettes « made in Germany » qui tombaient dans le poste français. On se faisait passer également chargeurs, boutons, journaux, pain. Voilà une drôle d’affaire de commerce et d’intelligence avec l’ennemi qui ferait bondir d’indignation patriotes et super-patriotes ...