En Belgique les belges ont faim : Tombola artistique au profit de l'alimentation populaire de Belgique

Lithographie en couleur ; 120 x 80 cm ; La faim est utilisée comme une véritable arme de guerre dans le premier conflit mondial. Les Allemands « affament » les populations belges et des départements français du Nord qu’ils occupent, en réquisitionnant tout ce qui peut servir au ravitaillement de l’armée d’occupation. Ici, une affiche fait campagne pour recueillir de l’argent au profit des populations belges, occupées et pour une part réfugiées sur le sol français. Le talent du peintre, graveur et dessinateur Steinlen souligne les traits faméliques et accusateurs des femmes (dont une veuve vêtu... Mehr ...

Verfasser: Steinlen, Théophile Alexandre (1859-1923). Illustrateur
Dokumenttyp: still image
Erscheinungsdatum: 1915
Schlagwörter: guerre14 / Histoire des représentations
Sprache: Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-28922467
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : http://ark.bnf.fr/ark:/12148/mm2152003852

Lithographie en couleur ; 120 x 80 cm ; La faim est utilisée comme une véritable arme de guerre dans le premier conflit mondial. Les Allemands « affament » les populations belges et des départements français du Nord qu’ils occupent, en réquisitionnant tout ce qui peut servir au ravitaillement de l’armée d’occupation. Ici, une affiche fait campagne pour recueillir de l’argent au profit des populations belges, occupées et pour une part réfugiées sur le sol français. Le talent du peintre, graveur et dessinateur Steinlen souligne les traits faméliques et accusateurs des femmes (dont une veuve vêtue de noir), enfants et vieillards belges. De leur côté, les alliés anglais et américain utilisent l’arme du blocus naval pour faire s’agenouiller les puissances centrales. Effectivement, c’est en grande partie parce qu’ils découvrent que leurs familles sont affamées que les soldats allemands, eux-mêmes exsangues, finissent par se décourager à partir de 1918. Entre temps, des deux côtés de la frontière, les populations ont connu le rationnement des denrées et la hausse incessante des prix, dont certains « intermédiaires » savent cependant profiter. Les queues épuisantes dans le froid pour se procurer du pain de mauvaise qualité ajoutent aux difficultés quotidiennes des femmes, confrontées à la vie chère, alors que leurs moyens financiers s’amenuisent. ; téléchargeable