Depuis sa création, le web a entamé une vague de changements successifs. Le monde évolue de plus en plus rapidement et l’information est rendue de plus en plus accessible. Désormais, les commerces et les entreprises se digitalisent et il en va de même pour la finance traditionnelle. Ce que nous appelons finance traditionnelle dans ce mémoire se résume essentiellement aux banques, venture capitalists (VC) et business angels (BA). Ces derniers ont eu l’occasion de connaître des hauts (notamment avec le web), mais également des bas avec la crise des subprimes. La finance traditionnelle est en chute depuis 2008, et de plus en plus de startups et PME se voient refuser un octroi de crédits auxquels ils auraient pu prétendre avant cette crise financière. La confiance régnant entre d’une part, les acteurs de la finance traditionnelle et, d’autre part le monde de l’entrepreneuriat, est remise en question. Le monde de l’entrepreneuriat est au plus bas suite à ce ralentissement de l’industrie traditionnelle et voit en la finance alternative, avec l’apparition d’Indiegogo et de Kickstarter, une nouvelle source de financement sortant de l’ordinaire, innovante. La finance alternative met un premier pied dans l’océan rempli de requins (banque, VC et BA) et fait trembler la terre une première fois avec Kickstarter et PebbleWatch. Depuis, celle-ci se développe à grand pas et sous diverses formes, notamment avec le crowdfunding. ; Master [120] en Ingénieur de gestion, Université catholique de Louvain, 2016