La problématique de ce travail de recherche était d’étudier deux mesures de risque systémique en ce qui concerne les entreprises énergétiques qui participent au marché de l’énergie en Belgique. Ainsi, le but de ce mémoire était de se demander si les différentes entreprises qui participent à ce marché sont systémiques ou non au travers d’une étude relative de deux mesures de marché de risque systémique que sont la Marginal Expected Shortfall (MES) et la Conditional Value-at-Risk (ΔCoVaR). Notre méthodologie consistait à estimer empiriquement sur données réelles ces deux mesures de risque systémique ; nous avons donc appliqué une méthodologie existante à un domaine nouveau (la Belgique). Les entreprises choisies ont été divisées en trois catégories distinctes : les entreprises belges de transport et de gestion d’énergie, les entreprises électriques et gazières mondiales et les entreprises pétrolières mondiales. Cette étude aura révélé que les entreprises du marché belge sont moins systémiques que les entreprises électriques et gazières mondiales et les entreprises pétrolières mondiales. De plus, ces deux derniers types d’entreprises sont presque aussi systémiques l’un que l’autre, c’est pourquoi les étudier conjointement reste essentiel de nos jours. Par ailleurs, les deux entreprises les plus systémiques de la recherche étaient ENI et Total. Nous avons également repéré trois périodes distinctes lors de nos analyses (la période avant crise, celle pendant la crise des subprimes et celle après crise), ainsi que trois types d’évènements systémiques : ceux relatifs à la crise des subprimes, ceux relatifs à la crise de la dette en Europe et ceux concernant les inquiétudes sur les marchés américains en 2011 avec des indicateurs économiques au plus bas et la crainte d’une nouvelle période de récession. ; Master [120] en Ingénieur de gestion, Université catholique de Louvain, 2015