De nombreux auteurs se sont essayés à donner une définition précise de l’entrepreneuriat. Face à ces tentatives, plusieurs éléments ressortent avec plus d’insistance. Il s’agit de l’opportunité d’affaires, de la création de valeur, de la création d’une organisation et de l’innovation. En outre, il existe de multiples façons d’entreprendre telles que l’intrapreneuriat, l’extrapreneuriat, l’entrepreneuriat social, l’entrepreneuriat à plusieurs, la reprise d’une entreprise, etc. Ce sujet étant extrêmement vaste, il a donc été nécessaire d’en restreindre la portée. Dès lors, la signification retenue dans cet ouvrage de l’entrepreneuriat est la suivante : initiative d’un entrepreneur saisissant une opportunité d’affaires dans un but de lucre, via la création d’une entreprise. Ensuite, il a été question de comparer d’un point de vue fiscal une activité entrepreneuriale exercée soit en entreprise individuelle, soit en société. Le but étant de définir lequel de ces deux types d’entreprises est le plus intéressant fiscalement. Une situation fictive a de ce fait été créée afin d’effectuer une analyse prenant en compte plusieurs périodes et de nombreuses hypothèses. De cette étude fiscale, il a été déduit que l’entrepreneuriat était nettement plus intéressant fiscalement lorsqu’il était exercé en société plutôt qu’en entreprise individuelle. La raison de ce constat est principalement double. Non seulement, le fait qu’entreprendre en société casse la progressivité de l’impôt des personnes physiques, mais aussi, que le tarif d’imposition des sociétés est moins progressif que celui des personnes physiques. ; Master [120] en sciences de gestion, Université catholique de Louvain, 2015