Geheime Feldpolizei et Sipo-SD en Belgique. Considérations historiographiques et analytiques sur deux acteurs de la répression allemande
Pour le chercheur peu au fait de cette thématique tout comme pour le grand public, « police allemande » rime automatiquement avec « Gestapo », bien que celle-ci appartienne elle-même à un ensemble plus large, la Sipo-SD. Comme l’observe l’historien Benoît Majerus : « en Europe de l’Ouest, toute la répression allemande est encore souvent aujourd’hui attribuée à cette [Sipo-SD] jugée omniprésente et toute-puissante. » Bien que le rôle de cette police dans la répression et dans les crimes du IIIe Reich soit important et ne doit pas être négligé, il serait erroné de pens... Mehr ...
Verfasser: | |
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Dokumenttyp: | Artikel |
Erscheinungsdatum: | 2021 |
Verlag/Hrsg.: |
Fondation Auschwitz
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Schlagwörter: | histoire / mémoire / gestapo / sipo-sd / allemagne / seconde-guerre-mondiale / gfp / occupation / nazi |
Sprache: | Französisch |
Permalink: | https://search.fid-benelux.de/Record/base-28910551 |
Datenquelle: | BASE; Originalkatalog |
Powered By: | BASE |
Link(s) : | http://hdl.handle.net/2078.1/280442 |
Pour le chercheur peu au fait de cette thématique tout comme pour le grand public, « police allemande » rime automatiquement avec « Gestapo », bien que celle-ci appartienne elle-même à un ensemble plus large, la Sipo-SD. Comme l’observe l’historien Benoît Majerus : « en Europe de l’Ouest, toute la répression allemande est encore souvent aujourd’hui attribuée à cette [Sipo-SD] jugée omniprésente et toute-puissante. » Bien que le rôle de cette police dans la répression et dans les crimes du IIIe Reich soit important et ne doit pas être négligé, il serait erroné de penser qu’elle était le seul organe policier allemand présent en Belgique occupée. Pourtant, les autres polices ont fait l’objet d’une attention bien plus réduite de la part des historiens… et presque nulle de la part du grand public. La présente contribution entend revenir sur cette profonde différence de traitement entre Sipo-SD et GFP en considérant deux interrogations centrales, toutes deux liées au fameux « mythe de la Wehrmacht propre » : ce mythe a-t-il influencé cette différence de production historiographique ? Et quels étaient concrètement les liens entre ces deux polices ?