Les pouvoirs publics et les édifices cultuels en Belgique
Le régime belge de relations entre l’État et les communautés religieuses et philosophiques reconnues se traduit notamment par des soutiens financiers aux bâtiments affectés au culte ou à l’assistance morale. Ces interventions s’inscrivent pour l’essentiel dans un dispositif hérité de l’époque concordataire française, peu remis en cause par la large régionalisation de la matière. Ce dispositif est aujourd’hui sous tension, car il doit répondre à des situations contrastées, entre cultes reconnus au xixe siècle – généralement en déclin – et cultes reconnus plus récemment – généralement en expansi... Mehr ...
Verfasser: | |
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Dokumenttyp: | Artikel |
Erscheinungsdatum: | 2020 |
Verlag/Hrsg.: |
Presses universitaires de Strasbourg
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Sprache: | Französisch |
Permalink: | https://search.fid-benelux.de/Record/base-28904050 |
Datenquelle: | BASE; Originalkatalog |
Powered By: | BASE |
Link(s) : | http://journals.openedition.org/rdr/831 |
Le régime belge de relations entre l’État et les communautés religieuses et philosophiques reconnues se traduit notamment par des soutiens financiers aux bâtiments affectés au culte ou à l’assistance morale. Ces interventions s’inscrivent pour l’essentiel dans un dispositif hérité de l’époque concordataire française, peu remis en cause par la large régionalisation de la matière. Ce dispositif est aujourd’hui sous tension, car il doit répondre à des situations contrastées, entre cultes reconnus au xixe siècle – généralement en déclin – et cultes reconnus plus récemment – généralement en expansion. La situation est également complexifiée par des différences liées à la propriété des bâtiments ou à leur classement au titre du patrimoine culturel. La présente contribution questionne l’équité du dispositif et aborde les développements possibles. ; The Belgian regime of relations between the State and religious or philosophical communities results notably in financial support for buildings used for worship and moral counselling. Those interventions are essentially a legacy of the French Concordat, largely unchallenged by the regionalization process. Today, it has to respond to contrasting situations between religions recognized in the 19th century – generally declining – and more recently recognized ones – generally expanding. An additional complication originates in differences in ownership of the buildings or their classification as listed buildings. After presenting the situation by religious and philosophical community and level of power, this paper questions the equity of the system and addresses the possible developments.