Atlas des paysages de Wallonie :Tome 8 :Les Côtes lorraines -- Conférence Permanente du Développement Territorial, Service Public de Wallonie, Namur

L’ensemble paysager des Côtes lorraines couvre l’extrême sud de la Wallonie (883 km², soit 5% de la Wallonie), de la bordure ardennaise aux frontières française et luxembourgeoise. Le relief y est caractérisé par une alternance de côtes ou cuestas, allongées d’est en ouest. Au pied de chacune s’étend une dépression parcourue par un cours d’eau important au tracé souvent méandreux, tel la Semois qui occupe la dépression la plus large au nord de l’ensemble.Le paysage des Côtes lorraines est essentiellement rural. Les espaces agricoles y sont dominés par des herbages parsemés de formations arboré... Mehr ...

Verfasser: Bruggeman, Derek
Castiau, Etienne
Descamps, Julien
Goffin, France
Queriat, Stéphanie
Tauvel, Camille
Decroly, Jean-Michel
Godart, Marie-Françoise
Dokumenttyp: Buch
Erscheinungsdatum: 2024
Schlagwörter: Aménagement du territoire / Géographie humaine et aménagement du territoire / Géographie humaine / Analyse sociologique / Géographie historique / Dynamique et développement des sociétés
Sprache: Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-28864498
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/374303

L’ensemble paysager des Côtes lorraines couvre l’extrême sud de la Wallonie (883 km², soit 5% de la Wallonie), de la bordure ardennaise aux frontières française et luxembourgeoise. Le relief y est caractérisé par une alternance de côtes ou cuestas, allongées d’est en ouest. Au pied de chacune s’étend une dépression parcourue par un cours d’eau important au tracé souvent méandreux, tel la Semois qui occupe la dépression la plus large au nord de l’ensemble.Le paysage des Côtes lorraines est essentiellement rural. Les espaces agricoles y sont dominés par des herbages parsemés de formations arborées (haies, bosquets.), tandis que la forêt occupe des sols sableux au centre de l’ensemble et de nombreux versants pentus. D’apparence stable, le paysage évolue toutefois petit à petit. Deux de ces évolutions sont notamment à encadrer :le développement spontané de la végétation ligneuse masquant les vues et le remplacement des peuplements d’épicéas touchés par les scolytes.A part quelques villes (Arlon, Virton et l’agglomération d’Athus-Aubange), l’essentiel du bâti est groupé en villages et hameaux selon un mode de peuplement ancien toujours lisible :le village-rue. Cette organisation du bâti se matérialise par un noyau d’habitat dont les constructions mitoyennes se succèdent de part et d'autre d'une rue unique, voire de deux rues parallèles. La densité et l’étirement linéaire qui en résultent constituent des particularités à prendre en compte vis-à-vis de l’intégration paysagère des nouveaux développements bâtis alimentés par le voisinage du Grand-Duché de Luxembourg.Les atlas sont conçus comme des outils de connaissance, de sensibilisation et de gestion à destination d’un très large public, allant du décideur public ou privé jusqu’au citoyen avide de mieux connaître les différentes facettes de la Wallonie. La collection décrypte les paysages dans lesquels nous vivons à travers des analyses descriptives, une approche historique et prospective et une approche sociologique. Une série d’enjeux et constats (à une échelle ...