La momie de Thèbes au musée Redpath?

Loïc Lefebvre présente un cas disciplinaire où la mise en valeur de l’objet repose sur la valeur scientifique que lui confèrent au fil du temps les avancées de la recherche. La momie de Thèbes, de la collection ethnographique du Musée Redpath à Montréal, a sans cesse éveillé la curiosité populaire depuis son intégration à la collection du Musée en 1925. D’abord prisée pour sa nature même, la momie livre, encore aujourd’hui et grâce à la technologie, une quantité importante de données ethnographiques qui lui permettent de rester au centre de l’attention du Musée. Les collaborations avec des ins... Mehr ...

Verfasser: Lefebvre, Loïc
Dokumenttyp: Artikel
Erscheinungsdatum: 2016
Verlag/Hrsg.: IHTP - Institut d'Histoire du Temps Présent
Schlagwörter: patrimoine / musée / musée Redpath / Université du Québec à Montréal / Loup-garou 1 / Momie de Thèbes / musée du Parc de Miguasha / Musée McCord / archives photographiques / Marius Dufresne / Alfred Laliberté / Frère Marie-Victorin / ex-voto / Centre canadien d'architecture de Montréal / Musée d’art contemporain de Montréal / James Tissot / Musée canadien des civilisations / Étoile du matin / Musée des beaux-arts de Montréal / Toi Moko / Insectarium / monarque / Centre des Sciences de Montréal / Musée du Château Dufresne / Rosa Luxemburg / Musée National des Beaux-Arts de Québec / Biodôme / Maurice Richard / Hockey / Serge Lemoyne / frère André / patrimoine religieux / Maison Cartier / Écomusée du fier monde / drapeau acadien
Sprache: unknown
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-28700653
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : http://cm.revues.org/2372

Loïc Lefebvre présente un cas disciplinaire où la mise en valeur de l’objet repose sur la valeur scientifique que lui confèrent au fil du temps les avancées de la recherche. La momie de Thèbes, de la collection ethnographique du Musée Redpath à Montréal, a sans cesse éveillé la curiosité populaire depuis son intégration à la collection du Musée en 1925. D’abord prisée pour sa nature même, la momie livre, encore aujourd’hui et grâce à la technologie, une quantité importante de données ethnographiques qui lui permettent de rester au centre de l’attention du Musée. Les collaborations avec des institutions de la communauté montréalaise ont grandement contribué à ces avancées scientifiques. Cela a même donné lieu à une première mondiale en 1995 : le premier scan hélicoïdal d’une momie, réalisé en partenariat avec l’Hôpital Saint-Luc de Montréal. Après avoir été exposée ailleurs dans la communauté muséale, la momie de Thèbes est désormais un passage obligé au 3e étage de l’institution montréalaise et fait l’objet d’une importante médiation. L’institution souligne notamment l’ensemble du processus de recherche entourant son joyau, une démarche qui a été grandement médiatisée. Comme la recherche est une composante importante du mandat du musée universitaire, il ne faut probablement pas s’étonner que l’engouement scientifique pour la momie de Thèbes justifie son statut d’objet phare.