Selfprescription among general practitioners in Luxembourg : practices, limits and risks ; L' auto-prescription chez les médecins généralistes auLuxembourg : pratiques, limites et risques

INTRODUCTION : La liberté de prescription inscrite dans le code de déontologie médicale permet aux médecins généralistes (MG) de pratiquer l’auto-prescription (AP) dans la prise en charge de leurs besoins de santé. A notre connaissance, aucune étude au Luxembourg n’a été menée jusqu’à présent pour identifier et comprendre les limites de ces pratiques. Les objectifs de l’étude ont été de: 1) analyser les facteurs qui interviennent dans la pratique de l’AP des MG dans le cadre de leur prise en charge médicale ; 2) identifier les limites et les risques liés à cette pratique ; 3) proposer des reco... Mehr ...

Verfasser: Reiff, Anouk
Dokumenttyp: masterThesis
Erscheinungsdatum: 2023
Verlag/Hrsg.: HAL CCSD
Schlagwörter: Thèse d'exercice de médecine / Auto-prescription médicamenteuse / Médecins généralistes / Luxembourg / Santé / [SDV.MHEP]Life Sciences [q-bio]/Human health and pathology
Sprache: Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-28696343
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : https://hal.univ-lorraine.fr/hal-04516838

INTRODUCTION : La liberté de prescription inscrite dans le code de déontologie médicale permet aux médecins généralistes (MG) de pratiquer l’auto-prescription (AP) dans la prise en charge de leurs besoins de santé. A notre connaissance, aucune étude au Luxembourg n’a été menée jusqu’à présent pour identifier et comprendre les limites de ces pratiques. Les objectifs de l’étude ont été de: 1) analyser les facteurs qui interviennent dans la pratique de l’AP des MG dans le cadre de leur prise en charge médicale ; 2) identifier les limites et les risques liés à cette pratique ; 3) proposer des recommandations pour encadrer la prise en charge de leur santé. M֤֤ÉTHODE : Une enquête qualitative a été réalisée auprès de MG à l’aide d’entretiens individuels semi-dirigés. L’analyse de contenu thématique catégorielle a été menée sur les transcriptions intégrales par extraction des verbatim et formulation des items qui répondaient aux objectifs. R֤ÉSULTATS : 13 MG (7 femmes ; 6 hommes ; de 41 à 68 ans) ont donné leur consentement. 72 items (idées-maîtresses) ont été formulés et classés dans 7 dimensions montrant que : 1) l’AP est utilisée par facilité, manque de temps et parce que les MG estiment avoir les connaissances requises pour établir un diagnostic de symptômes simples et aigus, et pour réaliser un suivi de problèmes de santé physique et mentale ; 2) les risques liés à ces pratiques restent un manque d’objectivité, un retard de diagnostic par banalisation des symptômes, un abus ou une dépendance à un médicament auto-prescrit sans contrôle ; 3) la consultation d’un confrère ou d’un spécialiste devrait être recommandée en cas de doute ou si les MG ne se sentent pas être à même d’évaluer un problème ou de pathologies potentiellement graves nécessitant une prise en charge objective et globale. CONCLUSION : Une sensibilisation aux limites de l’AP et à la nécessité d’un suivi par un tiers est à préconiser dès le début des études de médecine, ce qui pourrait avoir un effet préventif.