Extension du domaine de la terminologie

La fédéralisation progressive de la Belgique met en place des institutions en charge de compétences linguistiques : la Communauté flamande, la Communauté germanophone et la Communauté française (aujourd’hui Fédération WallonieBruxelles). L’action de celle-ci se base sur l’analyse de la relation entre langue,fait éminemment collectif, et fonctionnement social. Sa première grande décision politique est le vote du décret « Féminisation » en 1993. L’activité terminologique menée depuis 1985 par le Conseil et le Service de la langue française (organe officiel dépendant du Ministère de la Culture) a... Mehr ...

Verfasser: Robert Bernard
Dokumenttyp: Artikel
Erscheinungsdatum: 2018
Reihe/Periodikum: Synergies Pays Germanophones, Vol 11, Iss 11, Pp 65-80 (2018)
Verlag/Hrsg.: Groupe d’Etudes et de Recherches pour le Français Langue Internationale (GERFLINT)
Schlagwörter: terminologie / politique linguistique / Fédération Wallonie-Bruxelles / francophonie / Language and Literature / P
Sprache: Deutsch
Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-27684767
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : https://doaj.org/article/33f490e57d4b44ee9c9a2712b4a43ff2

La fédéralisation progressive de la Belgique met en place des institutions en charge de compétences linguistiques : la Communauté flamande, la Communauté germanophone et la Communauté française (aujourd’hui Fédération WallonieBruxelles). L’action de celle-ci se base sur l’analyse de la relation entre langue,fait éminemment collectif, et fonctionnement social. Sa première grande décision politique est le vote du décret « Féminisation » en 1993. L’activité terminologique menée depuis 1985 par le Conseil et le Service de la langue française (organe officiel dépendant du Ministère de la Culture) a pour objectif premier de mettre à disposition des citoyens des corpus de termes et de définitions qui expriment les réalités de leur monde, et de fournir aux administrations un corpus cohérent.La crise financière et les restrictions budgétaires ont compromis ce programme. Et l’anglicisation accélérée de l’enseignement supérieur menace plus gravement encore le devenir de l’activité terminologique de la langue française