Cette année, plus que toute autre avant, le mot décolonisation est sur toutes les langues. Entre les manifestations Black Lives Matter, la question des statues de Léopold II et la Commission spéciale sur le passé colonial, il semblerait que la Belgique sort doucement de son amnésie collective. Where do we go from here ? Comment repenser notre mémoire coloniale ? Quelle place doit-on donner à cette mémoire coloniale dans notre espace public mais aussi dans nos manuels scolaires et nos musées ? Comment pouvons-nous aujourd’hui décoloniser nos luttes, qu’elles soient antiracistes, environnementales ou féministes ? Le CNCD-11.11.11, CEC, Echos Communication, Hand in hand tegen racisme, Imazi.Reine, Mouvement PAC, Justice et Paix et Recognition, vous invitent à discuter, réfléchir et tenter de répondre à ces questions mais aussi à décortiquer les enjeux autour de la mémoire coloniale. Un élève sur quatre ignore que le Congo a été une colonie belge. Comment expliquer une si grande ignorance ? Ce constat est-il toujours d’actualité ? La Ministre de l’enseignement Caroline Désir s’est engagée à ce que chaque élève ait une connaissance du passé colonial belge. Qu’en est-il ? Comment la colonisation est-elle enseignée ? Au programme de cette première discussion, un panel composé d’artistes, de professeur.e.s d’histoire, de chercheur et d’activistes nous éclairera sur la façon dont le passé colonial est traité aujourd’hui dans nos manuels scolaires mais également sur l’importance d’une mise à jour de ces manuels ainsi que sur les perspectives dans le secteur de l’enseignement. Avec la ministre de l’éducation Caroline Désir, le chercheur en histoire coloniale Romain Landmeters, l’artiste Joëlle Sambi, ainsi que l’enseignante Olenka Czarnocki. Nous ouvrirons ces discussions avec une prestation de la poète et activiste Joëlle Sambi.