La durabilité des exploitations laitières en Wallonie : analyse de la diversité et voies de transition

Les exploitations laitières sont confrontées à de nombreuses incertitudes, tant au niveau de la volatilité des marchés que vis-à -vis des attentes sociétales et des politiques agricoles traduisant ces demandes. La tendance à l’intensification de ces exploitations est, en outre, remise en question en raison de son impact sur l’environnement et le bien-être animal. L’importance d’une transition vers des systèmes plus durables se situe, par conséquent, au centre de nombreux débats. Un enjeu majeur consiste dès lors à identifier comment les exploitations laitières pourraient év... Mehr ...

Verfasser: Lebacq, Thérésa
Dokumenttyp: doctoralThesis
Erscheinungsdatum: 2015
Schlagwörter: Lock-in / Durabilité / Diversité / Elevage laitier / Transition sociotechnique
Sprache: Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-27683592
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : http://hdl.handle.net/2078.1/158425

Les exploitations laitières sont confrontées à de nombreuses incertitudes, tant au niveau de la volatilité des marchés que vis-à -vis des attentes sociétales et des politiques agricoles traduisant ces demandes. La tendance à l’intensification de ces exploitations est, en outre, remise en question en raison de son impact sur l’environnement et le bien-être animal. L’importance d’une transition vers des systèmes plus durables se situe, par conséquent, au centre de nombreux débats. Un enjeu majeur consiste dès lors à identifier comment les exploitations laitières pourraient évoluer pour répondre aux défis qui se posent et les obstacles à surmonter pour y parvenir. Dans ce contexte, notre travail de recherche s’est focalisé sur les exploitations laitières wallonnes (Sud de la Belgique). Cette recherche s’est construite autour de deux objectifs spécifiques : (i) analyser la diversité des exploitations en termes de durabilité, en tenant compte de leurs spécificités structurelles, et identifier les voies d’amélioration existant au sein de cette diversité ; et (ii) étudier les voies d’évolution possibles pour ces exploitations compte tenu du contexte externe et de la structure de la filière dans laquelle elles s’insèrent. La théorie de la transition a été mobilisée comme cadre théorique général afin de structurer notre travail et de répondre à ces deux objectifs. Une méthode quantitative a été développée afin d’identifier, au sein d’une région donnée, des groupes d’exploitations homogènes en termes de durabilité et de structure, ainsi que des exploitations marginales se différenciant statistiquement de ces groupes. Au sein de la diversité existante, nous avons démontré l’existence de marges d’amélioration. La recherche d’une meilleure autonomie en intrants en constitue un exemple. En parallèle, une enquête par entretiens semi-dirigés a souligné l’existence de plusieurs mécanismes de verrouillage (lock-in) liés au régime ...