Sortir du « resource curse » : où en-est la diversification de l’économie russe ? ; Sortir du « resource curse » : où en-est la diversification de l’économie russe ?: Bilan et perspectives

Peu de discussions sur la politique économique de la Russie au cours de la dernière décennie ont omis de mentionner la nécessité pour le pays de modifier la composition des secteurs productif et commercial. Parfois, l'objectif de la politique économique a été appelé « diversification » et, à d'autres occasions, il a été appelé « modernisation ». Mais quelle que soit la terminologie utilisée, les décideurs politiques russes ont toujours souligné qu'un changement radical par rapport à une économie basée sur les ressources naturelles était un objectif politique central. Pendant la campagne présid... Mehr ...

Verfasser: Ba, Ahmadou Saïd
Dokumenttyp: report
Erscheinungsdatum: 2018
Verlag/Hrsg.: HAL CCSD
Schlagwörter: Dutch disease / Resource curse / Dépendance aux matières premières / Economie / Modernisation / Diversification / Russie / Matières premières / [SHS.SCIPO]Humanities and Social Sciences/Political science / [SHS.GESTION]Humanities and Social Sciences/Business administration / [SHS.ECO]Humanities and Social Sciences/Economics and Finance
Sprache: Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-27445262
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : https://hal.science/hal-01956218

Peu de discussions sur la politique économique de la Russie au cours de la dernière décennie ont omis de mentionner la nécessité pour le pays de modifier la composition des secteurs productif et commercial. Parfois, l'objectif de la politique économique a été appelé « diversification » et, à d'autres occasions, il a été appelé « modernisation ». Mais quelle que soit la terminologie utilisée, les décideurs politiques russes ont toujours souligné qu'un changement radical par rapport à une économie basée sur les ressources naturelles était un objectif politique central. Pendant la campagne présidentielle de 2012, l'ancien et futur président Vladimir Poutine avait réaffirmé l'engagement des autorités russes à stimuler les secteurs non marchands de l'économie, à améliorer le climat des affaires et à rendre l'économie plus attrayante pour l’investissement direct étranger (IDE). Dans le même temps, il avait concédé que, malgré des initiatives de réforme importantes depuis plusieurs années, aucun changement significatif n'était intervenu.Cette situation n’a pas beaucoup évolué depuis 2012. Le pétrole et le gaz représentent encore plus de 60% des exportations totales de biens et la structure globale des exportations s'est quelque peu rétrécie depuis le milieu des années 90. Les recettes pétrolières et gazières contribuent environ à la moitié du budget fédéral. L'économie reste très énergivore, notamment en raison de la sous-évaluation persistante de la valeur intrinsèque de l'énergie. Et contrairement à d'autres grands marchés émergents, la Russie n'a pas réussi à maintenir un bon niveau d’apports de capitaux domestiques et d'IDE, pourtant nécessaires à son économie. Au contraire, rien qu’en 2011, les évasions de capitaux avaient totalisé plus de 80 milliards de dollars US.Ce rapport cherche à comprendre pourquoi davantage de progrès n'ont pas été réalisés, fondant son évaluation sur une analyse détaillée des obstacles potentiels à une diversification réussie en Russie. La première partie du rapport est consacrée à ...