Faire avancer la communauté: diasporas africaines et associationnisme panafricain en Belgique ; Bringing the community forward: African diasporas and Pan-African associationism in Belgium

En Belgique, à l’instar d’autres populations d’origine immigrée, les populations d’origine africaine subsaharienne font face à une relative impuissance. Cette dernière peut-être déterminée en fonction de critères tels que l’accès à l’emploi, au logement, à l’enseignement, ou encore le statut juridico-politique. Dans ma thèse, je m’intéresse aux stratégies mises en place par ces populations afin d’améliorer collectivement leur sort. J’articule la question des conséquences sociales et culturelles de la migration en termes de dialectique de l’identification, focalisée notamment sur l’utilisation... Mehr ...

Verfasser: Grégoire, Nicole
Dokumenttyp: doctoralThesis
Erscheinungsdatum: 2013
Verlag/Hrsg.: Universite Libre de Bruxelles
Schlagwörter: Sociologie / Sciences sociales / African diaspora / Africans -- Migrations -- Belgium / Pan-Africanism / Diaspora africaine / Africains -- Migrations -- Belgique / Panafricanisme / Africa / Sub-Saharan -- Emigration and immigration -- Social aspects / Belgium -- Emigration and immigration -- Social aspects / Afrique noire -- Emigration et immigration -- Aspect social / Belgique -- Emigration et immigration -- Aspect social / collective action / associational life / action collective / sub-Saharan African migrations / vie associative / immigrations africaines subsahariennes
Sprache: Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-27368011
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/209514

En Belgique, à l’instar d’autres populations d’origine immigrée, les populations d’origine africaine subsaharienne font face à une relative impuissance. Cette dernière peut-être déterminée en fonction de critères tels que l’accès à l’emploi, au logement, à l’enseignement, ou encore le statut juridico-politique. Dans ma thèse, je m’intéresse aux stratégies mises en place par ces populations afin d’améliorer collectivement leur sort. J’articule la question des conséquences sociales et culturelles de la migration en termes de dialectique de l’identification, focalisée notamment sur l’utilisation couramment synonymique des catégories ethno-raciales « africain », « subsaharien » et « noir », avec celle des formes de l’action collective dégagées dans le cadre des social movement studies. Ma réflexion part d’une proposition théorique formulée de façon synthétique par Pnina Werbner et suggérant que, malgré le climat concurrentiel que la formation et l’expansion d’associations ethniques peut générer, leur développement et leur mise en relation constituerait les prémices incontournables d’éventuelles actions collectives protestataires. Pour Pnina Werbner, cette mise en réseau des associations, si elle s’assortit d’un processus de « convergence idéologique », peut donner lieu à des mobilisations. J’ai enrichi cette proposition de deux manières :d’une part, en affinant la notion de convergence idéologique au moyen de la littérature sur le cadrage et le processus d’alignement des cadres dans la mobilisation collective, et, d’autre part, en articulant dans mon analyse les trois courants théoriques centraux des recherches sur des mouvements sociaux – structure des opportunités politiques, mobilisations des ressources, cadres de l’action collective. J’ai ainsi montré que le système politique belge était globalement à la fois favorable à l’expression de potentiels mouvements sociaux issus de l’immigration et peu ouvert à leur reconnaissance officielle. J’ai également mis en évidence que les niveaux infra-nationaux et ...