De nos jours, les PME représentent le poumon de notre économie. Cependant, elles rencontrent une série d’obstacles à leur croissance et leur développement. L’un de ces principaux obstacles réside dans leur problème financement. Ce rationnement de crédit provient avant tout de l’opacité informationnelle des PME. Une solution a été mise en avant dans la littérature afin de réduire cette opacité : le financement relationnel. Autrement dit, un financement n’est plus basé sur la transaction mais sur la relation entre la banque et l’entreprise. Ainsi, l’objectif de ce mémoire sera d’observer la relation entre les PME et les banques dans le cadre d’un financement relationnel sur le marché belge. Pour ce faire, l’étude portera sur une série d’entretiens qualitatifs auprès de chargés de relation bancaire ainsi que quelques dirigeants ou employés de PME ayant recours au financement relationnel. De ces observations, nous démontrons que la base du financement relationnel se construit sur la relation de confiance entre la banque et la PME. Les bénéfices du financement découlent de cette confiance, cette dernière permettant l’échange d’informations confidentielles et l’augmentation de ce transfert d’informations qui engendre une diminution de l’opacité informationnelle de l’entreprise. Dés lors, nous avons constaté que le financement relationnel bancaire permet une amélioration de leur accès au financement, diminuant le risque de rationnement et les coûts de financement. Enfin, notre recherche nous a permis de cerner l’importance de la structure organisationnel pour de la banque pour la mise en place d’un financement relationnel, ainsi que l’enjeu d’une multibancarité pour des PME de plus grande taille. De la sorte, par ces résultats, nous effectuons certaines recommandations pour les PME, notamment les plus opaques. ; Master [120] en sciences de gestion, Université catholique de Louvain, 2015