Regards croisés sur un Centenaire. Un premier bilan des commémorations de la Première Guerre mondiale à Bruxelles

Le Centenaire de la Première Guerre mondiale marque une rupture : on ne commémorera plus jamais de la même manière les événements historiques, tout particulièrement en Belgique. Les entités fédérées y ont démontré le rôle qu’elles entendaient désormais jouer, en toute autonomie, dans de futurs événements de ce type. La Région de Bruxelles-capitale n’a pas été en reste. Si le choix politique de s’impliquer directement dans les commémorations y fut postérieur à celui des autres grandes régions et communautés, elle a démontré sa volonté et sa capacité à mettre en... Mehr ...

Verfasser: Jaumain, Serge
Vaesen, Joost
Benvindo, Bruno
Bouchat, Pierre
Bousmar, Eric
Degryse, Iadine
Kesteloot, Chantal
Klein, Olivier
Vanraepenbusch, Karla
Dokumenttyp: Artikel
Erscheinungsdatum: 2017
Verlag/Hrsg.: Université Saint Louis — Bruxelles
Schlagwörter: Première guerre mondiale / mémoire / Bruxelles / Mémoire et histoire / Expositions / Belgique (histoire de)
Sprache: Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-27337482
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : http://hdl.handle.net/2078.1/188919

Le Centenaire de la Première Guerre mondiale marque une rupture : on ne commémorera plus jamais de la même manière les événements historiques, tout particulièrement en Belgique. Les entités fédérées y ont démontré le rôle qu’elles entendaient désormais jouer, en toute autonomie, dans de futurs événements de ce type. La Région de Bruxelles-capitale n’a pas été en reste. Si le choix politique de s’impliquer directement dans les commémorations y fut postérieur à celui des autres grandes régions et communautés, elle a démontré sa volonté et sa capacité à mettre en place une politique volontariste et ambitieuse visant à toucher un très large public. L’étude systématique d’un peu plus de 430 activités recensées entre janvier 2014 et juin 2017 sur le territoire de la Région de Bruxelles-capitale met ainsi en exergue leur extrême diversité mais aussi l’exceptionnel dynamisme des communes bruxelloises qui ont été à l’initiative d’un quart d’entre eux. Globalement, la thématique de la majorité des événements étudiés oscilla entre deux axes: le quotidien des Bruxellois et l’histoire globale du conflit dans sa dimension belge mais ces approches furent aussi utilisées pour susciter débats et réflexions sur des questions d’actualité, pour présenter certaines valeurs qui font sens pour la société actuelle : la défense de la liberté, la solidarité, la démocratie, la cohésion sociale… L’approche historique a donc été utilisée comme outil de cohésion et levier d’intégration à travers un passé qui s’adressait à tous : les Bruxellois d’ici et d’ailleurs, les passionnés d’histoire, les amateurs de tourisme de mémoire, les allochtones, les expatriés, les touristes d’un jour… Ce travail collectif constitue la Note de synthèse n° 116 produite par le Brussels Studies Institute. Référence complète: Serge Jaumain, Joost Vaesen, Bruno Benvindo, Pierre Bouchat, Eric Bousmar, Iadine Degryse, Chantal Kesteloot, Olivier Klein et Karla ...