Les structures classiquement pilarisées de l’enseignement supérieur en Belgique, même en lent affaissement, conduisent à conférer un statut stable et ordinaire à l’enseignement universitaire de la théologie catholique et de la morale laïque. En revanche, les dénominations minoritaires, comme notamment le judaïsme, le protestantisme et l’islam, dans leurs différents courants, voient leur formations supérieures en « théologie » dotées de statuts plus incertains et moins facilement reconnus. C’est d’abord dans le cadre d’universités reconnues que certains enseignements, voire certaines diplomations, de ces « théologies minoritaires » ont commencé à émerger. C’est ensuite dans le cadre de l’hébergement de certains instituts théologiques autonomes, en association avec les universités reconnues que d’autres solutions ponctuelles sont imaginées. Enfin, des formes de reconnaissances d’établissements supérieurs théologiques autonomes demeurent plus complexes à stabiliser.