La Belgique et le Groupe des Quatre en matière de défense

peer reviewed ; En avril 2003, quatre pays (Belgique, France, Allemagne, Luxembourg) avaient proposé d’approfondir les questions de sécurité et de défense au profit de l’Union européenne et de l’OTAN. Cette initiative, d’origine belge, se heurta aux réticences des Etats-Unis et des pays européens les plus anglophiles dans la mesure où elle fut présentée au beau milieu de la crise transatlantique et intra-européenne à propos de la guerre en Irak. Mais derrière les propositions du « groupe des chocolatiers » comme on les surnomma avec dédain, se profilaient des propositions audacieuses de renfor... Mehr ...

Verfasser: Dumoulin, André
Dokumenttyp: journal article
Erscheinungsdatum: 2004
Verlag/Hrsg.: CRISP
Schlagwörter: Belgique / Groupe des Quatre / PESD / Law / criminology & political science / Political science / public administration & international relations / Droit / criminologie & sciences politiques / Sciences politiques / administration publique & relations internationales
Sprache: Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-27329413
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : https://orbi.uliege.be/handle/2268/164075

peer reviewed ; En avril 2003, quatre pays (Belgique, France, Allemagne, Luxembourg) avaient proposé d’approfondir les questions de sécurité et de défense au profit de l’Union européenne et de l’OTAN. Cette initiative, d’origine belge, se heurta aux réticences des Etats-Unis et des pays européens les plus anglophiles dans la mesure où elle fut présentée au beau milieu de la crise transatlantique et intra-européenne à propos de la guerre en Irak. Mais derrière les propositions du « groupe des chocolatiers » comme on les surnomma avec dédain, se profilaient des propositions audacieuses de renforcement de la politique européenne de sécurité et de défense. Pour l’essentiel, toutes les propositions du Groupe des Quatre furent adoptées par le Conseil de l’Union européenne, les capitales et sont même, pour la plupart, inscrites dans le traité de Lisbonne : cellule civilo-militaire de planification, Agence européenne de l’armement, coopération structurée permanente en matière de défense, clause d’assistance, extension des missions de l’Union européenne, Académie européenne de sécurité et de défense, etc.