Le financement public des cultes à l’épreuve du pluralisme en Belgique

Inchangé dans ses principes depuis 1831, le financement public des cultes en Belgique est un régime d’une grande stabilité dont la seule évolution majeure réside dans l’élargissement des bénéficiaires. Dans un contexte marqué par la désaffection vis-à-vis des cultes historiquement implantés et par le maintien d’une certaine méfiance au sein de la population vis-à-vis des religions nouvelles, cet élargissement alimente un débat relatif tant aux modalités de l’organisation du financement public que de la légitimité de son principe. Cependant, à l’exception du transfert de certaines compétences a... Mehr ...

Verfasser: Sägesser, Caroline
Dokumenttyp: Artikel
Erscheinungsdatum: 2020
Verlag/Hrsg.: Presses universitaires de Strasbourg
Sprache: Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-27328715
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : http://journals.openedition.org/rdr/1042

Inchangé dans ses principes depuis 1831, le financement public des cultes en Belgique est un régime d’une grande stabilité dont la seule évolution majeure réside dans l’élargissement des bénéficiaires. Dans un contexte marqué par la désaffection vis-à-vis des cultes historiquement implantés et par le maintien d’une certaine méfiance au sein de la population vis-à-vis des religions nouvelles, cet élargissement alimente un débat relatif tant aux modalités de l’organisation du financement public que de la légitimité de son principe. Cependant, à l’exception du transfert de certaines compétences aux Régions, les réformes acquises ou considérées sont peu nombreuses. ; State funding of religions hasn’t undergone any major change since 1831, except for the extension of its beneficiaries. In a context of deep secularization and disaffection towards historically established religions groups, coupled with distrust among the population towards newer religious, this enlargement fuels a debate concerning both the way state funding is administered and the legitimacy of the principle itself. However, except for the transfer of certain competencies to the Regions, attempts to introduce significant reforms have proved unsuccessful.