Study of asymptomatic exposure of domestic cats to anticoagulant rodenticides in France in the Auvergne Rhône-Alpes region and in Belgium in the city of Namur ; Étude de l’exposition asymptomatique du chat domestique aux rodenticides anticoagulants en France dans la région Auvergne Rhône-Alpes et en Belgique dans la ville de Namur

Les rodenticides anticoagulants sont des agents essentiels pour lutter contre les rongeurs nuisibles. Mais ils menacent la santé des espèces animales sauvages et domestiques non ciblées. L'exposition asymptomatique des animaux domestiques est peu documentée par rapport à celle de la faune sauvage. Une étude est réalisée en 2019 pour l’évaluer chez des chiens dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Pour lui faire suite, notre étude se penche sur celle des chats domestiques. Les résultats montrent une prévalence d’exposition des chats de 4,5 %, proche de celle des chiens de 2,6 %, et relativement p... Mehr ...

Verfasser: Garnier, Léa
Dokumenttyp: masterThesis
Erscheinungsdatum: 2022
Verlag/Hrsg.: HAL CCSD
Schlagwörter: Carnivore domestique / Chat / Intoxication / Rodenticide / Anticoagulant / Antivitamine K / Exposition / Prévalence / France / Belgique / [SDV]Life Sciences [q-bio]
Sprache: Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-27325212
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-03855869

Les rodenticides anticoagulants sont des agents essentiels pour lutter contre les rongeurs nuisibles. Mais ils menacent la santé des espèces animales sauvages et domestiques non ciblées. L'exposition asymptomatique des animaux domestiques est peu documentée par rapport à celle de la faune sauvage. Une étude est réalisée en 2019 pour l’évaluer chez des chiens dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Pour lui faire suite, notre étude se penche sur celle des chats domestiques. Les résultats montrent une prévalence d’exposition des chats de 4,5 %, proche de celle des chiens de 2,6 %, et relativement plus faible que celle de la faune sauvage. L'accès à l'extérieur des chats semble être un facteur de risque d'exposition à l’inverse de la stérilisation. Les prévalences d’exposition entre les chats errants et ceux appartenant à un propriétaire sont proches suggérant un instinct de prédation conservé chez les chats domestiques qu’ils aient besoin ou non de chasser pour se nourrir. La détection variée en AVK de premières et secondes générations chez 13 individus montre l’existence d’une exposition asymptomatique d’origine secondaire, possiblement après ingestion de rongeurs intoxiqués. Elle signale également une exposition primaire d’origine accidentelle ou plus vraisemblablement d’origine malveillante chez les chats. Les chats sont donc aussi bien touchés par une exposition primaire que par une exposition secondaire par rapport à la faune sauvage, qui s’expose principalement par seconde intention, et au chien qui s’expose le plus souvent accidentellement en consommant des appâts mal rangés.