Il y a 150 ans. La triste épopée de la légion belge au Mexique. Histoire et fiction

En mars 1864, un appel est lancé dans la presse belge afin de recruter quelque 2000 hommes pour la future légion belge au Mexique. Le premier contingent partira de Saint-Nazaire à destination de Veracruz à la mi-octobre. En principe, ces volontaires étaient destinés à former une garde autour de leur compatriote l’impératrice Charlotte de Belgique. Mais c’était sans compter sur l’ambition de leur commandant, le colonel Alfred Van der Smissen, incapable de se contenter d’un rôle secondaire. Sur place, les rivalités et les différends entre le maréchal Bazaine, commandant des troupes françaises, e... Mehr ...

Verfasser: André Bénit
Dokumenttyp: Artikel
Erscheinungsdatum: 2015
Reihe/Periodikum: Cuadernos de Investigación Filológica, Vol 41, Iss 0, Pp 103-128 (2015)
Verlag/Hrsg.: Universidad de La Rioja
Schlagwörter: littérature / belgique / mexique / légion / charlotte / van der smissen / Language and Literature / P / Philology. Linguistics / P1-1091
Sprache: Englisch
Spanish
Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-27324984
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : https://doi.org/10.18172/cif.2735

En mars 1864, un appel est lancé dans la presse belge afin de recruter quelque 2000 hommes pour la future légion belge au Mexique. Le premier contingent partira de Saint-Nazaire à destination de Veracruz à la mi-octobre. En principe, ces volontaires étaient destinés à former une garde autour de leur compatriote l’impératrice Charlotte de Belgique. Mais c’était sans compter sur l’ambition de leur commandant, le colonel Alfred Van der Smissen, incapable de se contenter d’un rôle secondaire. Sur place, les rivalités et les différends entre le maréchal Bazaine, commandant des troupes françaises, et les états-majors étrangers éclatent rapidement au grand jour. La situation militaire du Second Empire mexicain ne cesse de se détériorer, d’autant plus que l’empereur Maximilien de Habsbourg fait preuve d’une inquiétante passivité. Dans cette étude, nous nous proposons d’examiner comment les romanciers français et belges se sont fait l’écho de cette bien triste aventure.