Freins et leviers pour œuvrer à la construction et à la communication d’une note à haute valeur informative : une étude exploratoire dans l’enseignement secondaire en Belgique francophone

Malgré les critiques couramment formulées concernant les notes scolaires (Butera et al., 2011 ; Merle, 2014), celles-ci continuent d’exister. Il ne semble d’ailleurs pas facile de s’en passer et il peut paraître raisonnable d’accepter qu’elles représentent une information incontournable que les élèves obtiennent sur le bilan de leurs apprentissages (Brookhart et al., 2016). Partant de ce constat, l’objectif principal de cette étude exploratoire est d’identifier les conditions qui, selon le prisme des enseignant·es interrogé·es, permettraient de pointer des freins et leviers à prendre en compte... Mehr ...

Verfasser: Christelle Goffin
Jean Baron
Jean-Pascal Ochelen
Annick Fagnant
Dokumenttyp: Artikel
Erscheinungsdatum: 2022
Reihe/Periodikum: La Revue LEeE, Iss 6 (2022)
Verlag/Hrsg.: LEeE.online
Schlagwörter: évaluation sommative / valeur de la note / soutien à l'apprentissage / enseignement secondaire supérieur / pratiques déclarées / Education (General) / L7-991
Sprache: Englisch
Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-27324927
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : https://doi.org/10.48325/rleee.006.04

Malgré les critiques couramment formulées concernant les notes scolaires (Butera et al., 2011 ; Merle, 2014), celles-ci continuent d’exister. Il ne semble d’ailleurs pas facile de s’en passer et il peut paraître raisonnable d’accepter qu’elles représentent une information incontournable que les élèves obtiennent sur le bilan de leurs apprentissages (Brookhart et al., 2016). Partant de ce constat, l’objectif principal de cette étude exploratoire est d’identifier les conditions qui, selon le prisme des enseignant·es interrogé·es, permettraient de pointer des freins et leviers à prendre en compte pour que la note soit à haute valeur informative (autrement dit, qu'elle constitue une source d’apprentissage pour les élèves). De futur·es enseignant·es ont invité des enseignant·es du secondaire supérieur (grades 10-12) à compléter un questionnaire et, sur cette base, à échanger sur les pratiques d’évaluation. Il ressort des 148 questionnaires analysés que la moitié des enseignant·es considèrent que la note finale ne reflète pas toujours le niveau de maîtrise des élèves, ce qui constitue un frein important à son caractère informatif. Certain·es élèves peuvent effectivement obtenir une note de réussite et pourtant passer à côté de l’objectif essentiel, ce qui se trouve renforcé lorsqu’elle est construite en additionnant les points obtenus pour chacune des questions et/ou des critères, comme le font la plupart des enseignant·es interrogé·es. L’analyse des questionnaires a aussi permis de pointer une série de leviers, parmi lesquels on peut mentionner différents éléments de communication en amont et en aval de l’évaluation.