Des Belges à l'épreuve de l'exil: les réfugiés de la Première guerre mondiale (France, Grande-Bretagne, Pays-Bas), 1914-1918

Entre août et octobre 1914, l’invasion allemande donna lieu à une des plus vastes mouvements de populations qu’ait connu la Belgique. En l’espace de quelques semaines, plus d’1,5 millions de Belges quittèrent le pays pour trouver asile en France, en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas. Si beaucoup regagnèrent leurs foyers une fois le front stabilisé, plus de 500.000 d’entre eux firent le choix d’un exil prolongé. Cette thèse se propose d’étudier ce phénomène selon différentes approches. Le premier chapitre s’attache à dégager les raisons qui présidèrent à l’exode massif des populations civiles. Il... Mehr ...

Verfasser: Amara, Michaël
Dokumenttyp: doctoralThesis
Erscheinungsdatum: 2007
Verlag/Hrsg.: Universite Libre de Bruxelles
Schlagwörter: Sciences humaines / Histoire / World War / 1914-1918 -- Refugees -- Belgium / Refugees -- History -- 20th century -- France / Refugees -- History -- 20th century -- Great Britain / Refugees -- History -- 20th century -- Netherlands / Première guerre mondiale -- Réfugiés -- Belgique / Réfugiés -- Histoire -- 20e siècle -- France / Réfugiés -- Histoire -- 20e siècle -- Grande-Bretagne / Réfugiés -- Histoire -- 20e siècle -- Pays-Bas / Belgium -- History -- German occupation / 1914-1918 / Belgique -- Histoire -- 1914-1918 (Occupation allemande) / Première Guerre mondiale (1914-1918) / réfugiés / émigration belge / First World War (1914-1918) / refugees / belgian emigration
Sprache: Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-27303285
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/210703

Entre août et octobre 1914, l’invasion allemande donna lieu à une des plus vastes mouvements de populations qu’ait connu la Belgique. En l’espace de quelques semaines, plus d’1,5 millions de Belges quittèrent le pays pour trouver asile en France, en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas. Si beaucoup regagnèrent leurs foyers une fois le front stabilisé, plus de 500.000 d’entre eux firent le choix d’un exil prolongé. Cette thèse se propose d’étudier ce phénomène selon différentes approches. Le premier chapitre s’attache à dégager les raisons qui présidèrent à l’exode massif des populations civiles. Il s’agit ensuite d’étudier les mécanismes de solidarité mis en œuvre dans chacun des pays d’accueil. Les grands contours de l’action humanitaire engagée en faveur des réfugiés belges mettent en évidence des processus de mobilisations sociales dont l’évolution rapide permet d’appréhender de quelle manière ils furent perçus par les populations locales. En outre, par le biais de l’aide aux réfugiés, il est permis d’esquisser quelques grandes caractéristiques des politiques sociales lancées durant la Première Guerre mondiale. La mise au travail des réfugiés apparaît comme le seconde grand axe de ce travail. Dans un contexte marqué par de fortes pénuries de main-d’œuvre ouvrière, la présence des réfugiés éveilla des enjeux économiques et sociaux insoupçonnés. En effet, dès 1915, que ce soit en France ou en Angleterre, les réfugiés belges prirent une part active à l’activité économique des pays qui les accueillaient. Cette participation des Belges à l’effort de guerre allié est particulièrement intéressante en ce qu’elle fut l’occasion d’une rencontre inédite entre peuples qui se connaissaient peu. De même, elle vit émerger quelques entreprises dont le fonctionnement éclaire la manière avec laquelle gouvernement et patronat belges concevaient les rapports sociaux en ce début de XXème siècle. Afin d’encore mieux cerner quel fut l’apport des réfugiés à l’effort de guerre belge, l’accent est mis sur leur engagement dans la lutte ...