Le couvent des Observants de Nivelles (1524-1598). Nouvelles données (dendrochronologiques) et perspectives historique et archéologique
À la veille de changements importants, la petite mission menée en 2022/23 sur le couvent des Observants de Nivelles a permis de rouvrir un riche dossier tant d’un point de vue historique qu’archéologique. Ce travail ne constitue qu’un des premiers jalons d’une vaste étude à mener. L’étude dendrochronologique des charpentes de l’église et de l’aile est du cloître permet d’affiner la chronologie du chantier du 16e siècle. Initiés par Marguerite d’Autriche à partir de 1524 – un an après la création de la province Observante de Flandre –, les travaux du gros-œuvre... Mehr ...
Verfasser: | |
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Dokumenttyp: | conferenceObject |
Erscheinungsdatum: | 2023 |
Verlag/Hrsg.: |
Agence wallonne du Patrimoine
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Schlagwörter: | Patrimoine / Medieval Studies / Rernaissance Studies / Brabant wallon / Archéologie du bâti / Histoire urbaine / Récollets / Nivelles / Franciscains |
Sprache: | Französisch |
Permalink: | https://search.fid-benelux.de/Record/base-27291501 |
Datenquelle: | BASE; Originalkatalog |
Powered By: | BASE |
Link(s) : | http://hdl.handle.net/2078.1/279349 |
À la veille de changements importants, la petite mission menée en 2022/23 sur le couvent des Observants de Nivelles a permis de rouvrir un riche dossier tant d’un point de vue historique qu’archéologique. Ce travail ne constitue qu’un des premiers jalons d’une vaste étude à mener. L’étude dendrochronologique des charpentes de l’église et de l’aile est du cloître permet d’affiner la chronologie du chantier du 16e siècle. Initiés par Marguerite d’Autriche à partir de 1524 – un an après la création de la province Observante de Flandre –, les travaux du gros-œuvre de l’église durèrent une dizaine d’années, comme en attestent la datation de la charpente de la nef (1533-34d). Concernant le gros-œuvre en maçonnerie du couvent, certains tailleurs de pierre des carrières du Hainaut sont identifiés pour une période d’activité précise (1524-1534). Le millésime de 1538 peint sur la dernière clé de voûte occidentale pourrait aisément correspondre à la fin des travaux de l’église. L’identification des blasons sur les clés de voûte (empereur, gouvernantes des Pays-Bas, chevalier de la Toison d’or et sans doute quelques blasons non-identifiés de familles de la noblesse locale ou régionale) et la personnalité des gardiens successifs du couvent de Nivelles (oncle et neveu Leroy, ou François Wallon-Capelle, futur 2e évêque de Namur de 1580 à 1592) indiquent de toute évidence un lien de grande proximité avec la cour. Le gardien du couvent François Leroy se fera enterrer devant le maître Autel en 1540 dans « sa » nouvelle église. Dans la foulée du chantier de l’église démarre la construction du cloître. De maigres indices matériels et topographiques indiqueraient qu’il s’agirait davantage d’une reconstruction (au même endroit), à l’intérieur de l’enceinte urbaine du 13e siècle, de la totalité du complexe que d’une construction ex-nihilo. Les bâtiments de l’ancien couvent (vestiges au rez-de-chaussée de l’aile orientale ?) ...