Evaluation des restaurations de pelouses calcicoles en région wallonne: coûts, structure écologique et diversité botanique

L’objectif de ce travail était de réaliser une première évaluation des actions de restauration de pelouses calcicoles effectuées dans les régions de Lesse et Lhomme et du Viroin (Belgique) depuis 15 ans. L’évaluation en terme de structure spatiale a montré que la surface totale de pelouses avait plus que doublé dans ces régions. Cette augmentation était surtout due à l’augmentation de la surface moyenne des pelouses et dans une moindre mesure à l’augmentation du nombre de pelouses présentes sur la zone. L’indice IFM de connectivité entre les pelouses a aussi augmenté. L’évaluation en termes de... Mehr ...

Verfasser: Piqueray, Julien
Bottin, Gaëtan
Delescaille, Louis-Marie
Bisteau, Emmanuelle
Mahy, Grégory
Dokumenttyp: journal article
Erscheinungsdatum: 2005
Verlag/Hrsg.: ASBL Ardenne et Gaume
Schlagwörter: Life sciences / Environmental sciences & ecology / Sciences du vivant / Sciences de l’environnement & écologie
Sprache: Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-27288817
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : https://orbi.uliege.be/handle/2268/21180

L’objectif de ce travail était de réaliser une première évaluation des actions de restauration de pelouses calcicoles effectuées dans les régions de Lesse et Lhomme et du Viroin (Belgique) depuis 15 ans. L’évaluation en terme de structure spatiale a montré que la surface totale de pelouses avait plus que doublé dans ces régions. Cette augmentation était surtout due à l’augmentation de la surface moyenne des pelouses et dans une moindre mesure à l’augmentation du nombre de pelouses présentes sur la zone. L’indice IFM de connectivité entre les pelouses a aussi augmenté. L’évaluation en termes de coûts a permis de montrer que le prix moyens des chantiers de restauration était d’environ 7000 €/ha. Ce prix augmentait avec la pente et la technique de restauration par gyrobroyage permettait de le diminuer là où elle était applicable. L’évolution de la flore suite à la restauration a ensuite été étudiée. Au cours du temps, la végétation sur les parcelles restaurées devenait plus nitrophobe, plus héliophile et contenait proportionnellement plus d’espèces typiques des pelouses, mais dans tous les cas, on n’atteignait pas le niveau des anciennes pelouses qui étaient aussi plus riches en espèces que les pelouses restaurées. L’influence de la nature du peuplement forestier présent avant restauration sur l’évolution de la flore est marquée au début, mais après un temps de 10 à 15 ans, plus aucune différence n’a été retrouvée. La recherche des espèces indicatrices a montré que les restaurations récentes étaient caractérisées par des espèces de coupes et forestières principalement alors que les restaurations anciennes et les pelouses témoins étaient indiquées majoritairement par des espèces de pelouses. Certaines espèces typiques des pelouses calcicoles ne sont pas réapparues sur les pelouses restaurées.