Chapitre II. Les négociations pour la neutralité. 1688-1689

La signification de l’élection d’Elderen pour les Liégeois et pour les puissances. — La guerre de la Ligue d’Augsbourg commence à s’allumer. — L’occupation militaire française de plusieurs quartiers du pays : les contributions prélevées. — Le grand doyen Méan et le parti de la patrie. — Les Liégeois ouvrent les premières négociations pour la reconnaissance de la neutralité : envoi du comte de Groesbeck à Paris, du comte de Lannoy à La Haye, du baron de Nesselraude à Vienne, du comte de Duras à Bruxelles. — Les tiraillements à Liége au sein du chapitre. — Les prétentions françaises et la signat... Mehr ...

Verfasser: Harsin, Paul
Dokumenttyp: bookPart
Erscheinungsdatum: 2013
Verlag/Hrsg.: Presses universitaires de Liège
Schlagwörter: Wallonie / princes-évêques / Saint Empire romain germanique / History / Political Science Public Admin. & Development / HIS027000 / HBW
Sprache: Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-27287680
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : http://books.openedition.org/pulg/1360

La signification de l’élection d’Elderen pour les Liégeois et pour les puissances. — La guerre de la Ligue d’Augsbourg commence à s’allumer. — L’occupation militaire française de plusieurs quartiers du pays : les contributions prélevées. — Le grand doyen Méan et le parti de la patrie. — Les Liégeois ouvrent les premières négociations pour la reconnaissance de la neutralité : envoi du comte de Groesbeck à Paris, du comte de Lannoy à La Haye, du baron de Nesselraude à Vienne, du comte de Duras à Bruxelles. — Les tiraillements à Liége au sein du chapitre. — Les prétentions françaises et la signature du traité de Versailles, le 9 janvier 1689 : reconnaissance de la neutralité liégeoise sous réserve de l’attitude des autres puissances, en échange de la démolition des fortifications de Liége et de Huy, de la perte de Dinant et du payement de contributions. — Echecs successifs des négociations engagées à La Haye, à Bruxelles et à Vienne : l’empereur ne veut pas entendre parler de neutralité liégeoise. — La pression croissante des Hollandais finit par déterminer les Liégeois à prendre part à la guerre. — Le 7 avril 1689, les trois États se prononcent pour la guerre contre la France. — Traité d’alliance avec les Hollandais, le 9 avril.