La loi de 1905 et l'université de Toulouse ou la laicité au bon sens du terme

http://lirhe.univ-tlse1.fr/publications/notes.htm ; L'université de Toulouse, reconstituée en 1896, était la seule avec celle de Paris à comporter les cinq facultés grâce au rattachement de la faculté de théologie protestante de Montauban. Cette reconstitution avait nécessité une union sacrée toulousaine impliquant une grosse implication de la ville de Toulouse pour l'érection de la faculté de médecine et son rapprochement avec les hospices liés par un traité aux sœurs de Saint Vincent de Paul. Alors que les progrès de la science étaient invoqués par les anticléricaux dans leur lutte contre l'... Mehr ...

Verfasser: Alcouffe, Alain
Dokumenttyp: other
Erscheinungsdatum: 2006
Verlag/Hrsg.: HAL CCSD
Schlagwörter: université de Toulouse / laïcité / science et religion / carrières académiques / Claude Henri Perroud / Benjamin Baillaud / Paul Sabatier / Jean-Baptiste Senderens / [SHS.ECO]Humanities and Social Sciences/Economics and Finance
Sprache: Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-27275192
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00009977

http://lirhe.univ-tlse1.fr/publications/notes.htm ; L'université de Toulouse, reconstituée en 1896, était la seule avec celle de Paris à comporter les cinq facultés grâce au rattachement de la faculté de théologie protestante de Montauban. Cette reconstitution avait nécessité une union sacrée toulousaine impliquant une grosse implication de la ville de Toulouse pour l'érection de la faculté de médecine et son rapprochement avec les hospices liés par un traité aux sœurs de Saint Vincent de Paul. Alors que les progrès de la science étaient invoqués par les anticléricaux dans leur lutte contre l'Église catholique, les deux figures de proue de la faculté des sciences de Toulouse durant cette période, Benjamin Baillaud et Paul Sabatier, étaient notoirement catholiques. L'article montre comment la conception de la neutralité de l'état vis à vis des religions qu'avait le recteur Perroud comme l'attitude de Jaurès, adjoint à l'instruction publique à la mairie de Toulouse ont permis l'élaboration d'un « compromis toulousain » permettant un apaisement des relations avec l'Église.