The 1996 welfare reform that attempted to get lone parents out of social assistance represents a major shift in social policy in the Netherlands. Instead of having the financial right to care for their children, lone mothers are now obliged to earn their living by paid work as soon as their youngest child reaches the age of five. This policy shift is accompanied by additional incentives to support lone mothers in engaging in (part-time) work. Nevertheless, the measure has met considerable resistance among lone mothers as well as the caseworkers and municipalities that have been granted discretionary powers to implement the new law. Several years after its introduction, it can be concluded that the law has not been very successful; only slightly more than one out of ten lone mothers have actually left social assistance. In this article, we explain these meagre results by analysing the assumptions and incentives of the national policies, and by describing the mechanisms of discretion at a local level. Résumé La réforme sociale de 1996 dont l’objectif est de sortir le parent isolé de l’assistance sociale constitue un tournant essentiel dans la politique sociale des Pays-Bas. Au lieu de disposer d’un droit à s’occuper de leurs enfants, les mères célibataires sont maintenant obligées de gagner leur vie par un travail rémunéré aussitôt que leur plus jeune enfant atteint l’âge de 5 ans. Ce tournant politique s’accompagne par des mesures financières de soutien pour les mères célibataires qui travaillent (à temps partiel). Cependant, ces dispositions ont rencontré une considérable résistance parmi celles-ci ainsi que parmi les travailleurs sociaux et les municipalités qui avaient reçu des pouvoirs discrétionnaires pour mettre en oeuvre cette nouvelle loi. Plusieurs années après son introduction, nous pouvons conclure que cette loi n’a pas eu le succès escompté, un peu plus d’un dixième des mères célibataires ont quitté l’assistance sociale. Nous expliquons dans cet article ces maigres résultats en analysant les ...