Le doctorat, sommet des formations scolaires axé sur la rigueur scientifique, appelle ses étudiants à répondre à des exigences grandissantes en termes de professionnalisation. Parmi ces exigences, il est attendu des doctorants qu’ils adhèrent à la culture de la communauté scientifique et qu’ils y contribuent, un défi de taille pour ces derniers qui peuvent ressentir un manque de soutien et des problèmes d’adaptation au doctorat résultant en une détérioration de la santé psychologique. Pour répondre à ce problème, divers dispositifs d’accompagnement au doctorat ont été conçus au Canada et en Europe ces dernières années. Particulièrement, les retraites de rédaction Thèsez-vous canadiennes et les séminaires de rédaction de l’Université du Luxembourg apparaissent bénéfiques, tous deux des évènements de trois jours structurés par des moments de rédaction et des interventions d’enseignants. L’objectif de cette communication est de comparer les effets de ces deux dispositifs de référence dans la rédaction de la thèse sur le sentiment de communauté scientifique et sur la santé psychologique de doctorants. Pour ce faire, une méthodologie mixte a été utilisée. D’une part, le volet quantitatif expérimental permet d’analyser l’évolution des réponses entre le prétest (deux semaines avant la participation au dispositif) et le post-test (au terme de la participation au dispositif). D’autre part, le volet qualitatif recueilli à l’aide de questions à développement a visé à explorer les aspects des dispositifs responsables de l’amélioration du bien-être doctoral. Les résultats révèlent les points communs bénéfiques de ces dispositifs. En discussion, nous proposerons des pistes de recommandations concernant les pratiques d’écriture à adopter et à éviter durant le doctorat pour améliorer l’efficacité, l’adaptabilité et la flexibilité des doctorants, comme gages de professionnalisation de ces derniers.