II. Intronisation théorique de Nestroy : 1902-1912

De 1902 à 1912, Nestroy prend une importance croissante dans les écrits de Kraus. D’un point de vue strictement formel, l’interprétation de Nestroy par Kraus jusqu’au début de l’année 1912 n’est pas sans rappeler la première période de la réception. Les prises de position du satiriste demeurent tout aussi disséminées – avec néanmoins un pic d’intensité dans les années 1907 et 1908 – et gravitent, comme dans les années 1893 à 1901, autour de préoccupations analogues : réflexions critiques et pessimistes sur l’état des champs théâtral et journalistique notamment. Les bribes étalées sur ces année... Mehr ...

Verfasser: Lacheny, Marc
Dokumenttyp: bookPart
Erscheinungsdatum: 2018
Verlag/Hrsg.: Presses Sorbonne Nouvelle
Schlagwörter: théâtre / intertextualité / Literary Theory & Criticism / Literature German Dutch Scandinavian / LIT004170 / DSB
Sprache: Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-27030774
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : http://books.openedition.org/psn/8042

De 1902 à 1912, Nestroy prend une importance croissante dans les écrits de Kraus. D’un point de vue strictement formel, l’interprétation de Nestroy par Kraus jusqu’au début de l’année 1912 n’est pas sans rappeler la première période de la réception. Les prises de position du satiriste demeurent tout aussi disséminées – avec néanmoins un pic d’intensité dans les années 1907 et 1908 – et gravitent, comme dans les années 1893 à 1901, autour de préoccupations analogues : réflexions critiques et pessimistes sur l’état des champs théâtral et journalistique notamment. Les bribes étalées sur ces années comportent pourtant un aspect supplémentaire par rapport à la première phase de la réception : les remarques de Kraus s’orientent d’une manière de plus en plus sensible vers une forme d’assise théorique de la réception. Nestroy se voit qualifié d’auteur satirique allemand, ce qui préfigure directement les réflexions que Kraus poussera à leur aboutissement en 1912 dans l’essai « Nestroy et la postérité ».