Compte-rendu et apport de la conférence-débat : « Nature, conditionnalité et verdissement de la PAC : un tournant wallon ? ». 9 novembre 2011. Espace Senghor, Gembloux, Belgique. ; Proceeding of the conference : « Nature, conditionnalité et verdissement de la PAC : un tournant wallon ? ». 9th November 2011. Espace Senghor, Gembloux, Belgium.

peer reviewed ; Récemment, l’Union européenne a déposé un projet de réforme de la Politique agricole commune (PAC). Parmi les réformes, figure le projet de réserver 7% de l’espace occupé par les cultures sous labours à des surfaces d’intérêt écologique. C’est dans ce contexte qu’une conférence-débat s’est tenue à Gembloux le 9 novembre 2011. Des systèmes similaires sont déjà d’applications dans plusieurs pays voisins, avec des modalités spécifiques à chacun. A ce titre, les systèmes Suisse et Français ont été présentés en vue d’en exposer les avantages et le limites. Ensuite, les arguments sci... Mehr ...

Verfasser: Piqueray, Julien
Richard, Catherine
Walot, Thierri
Le Roi, Alain
de Tillesse, Manuel
Hance, Thierry
Mahy, Grégory
Dokumenttyp: journal article
Erscheinungsdatum: 2013
Verlag/Hrsg.: Presses Agronomiques de Gembloux
Schlagwörter: Politique Agricole Commune / Biodiversité / Réforme / Verdissement / Common Agricultural Policy / Biodiversity / Reform / Greening / Life sciences / Environmental sciences & ecology / Sciences du vivant / Sciences de l’environnement & écologie
Sprache: Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-26983748
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : https://orbi.uliege.be/handle/2268/135700

peer reviewed ; Récemment, l’Union européenne a déposé un projet de réforme de la Politique agricole commune (PAC). Parmi les réformes, figure le projet de réserver 7% de l’espace occupé par les cultures sous labours à des surfaces d’intérêt écologique. C’est dans ce contexte qu’une conférence-débat s’est tenue à Gembloux le 9 novembre 2011. Des systèmes similaires sont déjà d’applications dans plusieurs pays voisins, avec des modalités spécifiques à chacun. A ce titre, les systèmes Suisse et Français ont été présentés en vue d’en exposer les avantages et le limites. Ensuite, les arguments scientifiques en faveur d’une telle mesure ont été présentés. Il apparaît clairement que la création d’éléments semi-naturels dans l’espace agricole est de nature à y promouvoir la biodiversité, tant leur quantité que leur qualité devant être considérées. Cette biodiversité est par ailleurs susceptible de rendre des services à l’agriculture elle-même, notamment en termes de pollinisation des cultures et de contrôle des ravageurs. A l’heure actuelle, il subsiste une incertitude sur les surfaces qui seront éligibles pour atteindre ces 7%. Cependant, sur base des divers scénarios envisageables, la part de la superficie agricole utile exerçant une influence a priori favorable sur la biodiversité en Wallonie atteindrait 4,3% en moyenne et seule une minorité des exploitations (moins de 20%) atteignent le seuil des 7% proposé par l’Europe. Si le projet européen est adopté, il sera donc important de considérer l’effort du secteur agricole pour le mettre en œuvre au travers d’une reconnaissance sociétale. Afin d’en optimiser l’impact pour la biodiversité, il faudra veiller à la qualité du réseau de surface d’intérêt écologique et de réaliser un suivi effectif par rapport à des objectifs clairement fixés. La réussite passe par la mise en œuvre de mesures pertinentes, tant sur le plan économique qu’environnemental et social, afin que l’agriculture en ressorte plus durable et que l’érosion de la biodiversité soit stoppée. ; Recently, the ...