Une expérience d’histoire locale à l’école primaire : les restes humains du soldat Friedrich (Waterloo, 1815). Note critique

La présente note vise à rendre compte d’une remarquable expérience menée par un instituteur avec sa classe de sixième primaire. Les élèves ont réalisé et publié un livre autour d’une question d’histoire locale. Celle-ci permettait d’aborder la bataille de Waterloo (18 juin 1815), d’ampleur et de signification européenne, au travers d’un point d’accroche simple, accessible à des enfants de 11 à 12 ans : quelle est l’identité du soldat dont les restes ont été retrouvés en 2012 et sont actuellement exposés au Mémorial de la bataille ? S’agit-il, ou non, de Friedr... Mehr ...

Verfasser: Bousmar, Eric
Dokumenttyp: Artikel
Erscheinungsdatum: 2019
Verlag/Hrsg.: Chirel BW
Schlagwörter: Human Remains / Battle of Waterloo (1815) / Non-academic historical writing / Youth Literature / Public History / Historical education / Didactique de l'histoire / King's German Legion / Ohain/school (Belgium) / Archeology / History / Military History / Memory Studies / Brandt (private Friedrich)
Sprache: Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-26982107
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : http://hdl.handle.net/2078.3/222155

La présente note vise à rendre compte d’une remarquable expérience menée par un instituteur avec sa classe de sixième primaire. Les élèves ont réalisé et publié un livre autour d’une question d’histoire locale. Celle-ci permettait d’aborder la bataille de Waterloo (18 juin 1815), d’ampleur et de signification européenne, au travers d’un point d’accroche simple, accessible à des enfants de 11 à 12 ans : quelle est l’identité du soldat dont les restes ont été retrouvés en 2012 et sont actuellement exposés au Mémorial de la bataille ? S’agit-il, ou non, de Friedrich Brandt ? Une véritable énigme pour des élèves de sixième primaire dont l’école se situe sur l’une des communes de l’ancien champ de bataille. Mais aussi une vraie question scientifique, débattue et non tranchée, auxquelles les élèves ont été confrontés chemin faisant. Tout au long de l’année, ils se sont documentés, ont visité les lieux, ont rencontré des personnes-ressources – l’historien gallois autodidacte Gareth Glover et l’archéologue wallon Dominique Bosquet, notamment –, et sur cette base ils ont composé et illustré un récit-jeunesse. Nous aurons donc à nous interroger sur des enjeux scientifiques sous-jacents — tels que la valeur d’une hypothèse ou l’explicitation des choix méthodologiques posés mais aussi le statut des restes humains comme objet d’étude et de collection —, avant de rendre compte de la double expérience de didactique et d’histoire locale menée à Ohain.