Circulations et usages du cinéma militant : Grenoble, Nantes, Bruxelles

À l’orée du mouvement social de mai-juin 1968, les cinéastes politisés rompent avec le modèle traditionnel du cinéma militant, jusqu’alors encadré par les organisations politiques et syndicales. Ainsi renouvellent-ils leurs interventions politiques et diversifient-ils la représentation des luttes. Les séances ne relevant plus de la propagande d’un parti, les relations entre les œuvres et leurs spectateurs s’en trouvent modifiées. En observant le cinéma militant de cette période au prisme de ses circulations, de ses appropriations et de ses usages, cet article propose de nouvelles pistes de rec... Mehr ...

Verfasser: Roudé, Catherine
Dokumenttyp: bookPart
Erscheinungsdatum: 2020
Verlag/Hrsg.: Éditions de la Sorbonne
Schlagwörter: cinéma militant / distribution / réception / France / Belgique / invention et circulation des modèles / culture matérielle / imaginaire / cinéma / avant-garde théâtrale / pratique artistique / activist cinema / feedback from the public / Belgium / Art / History / ART015000 / AC
Sprache: Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-26975838
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : http://books.openedition.org/psorbonne/63157

À l’orée du mouvement social de mai-juin 1968, les cinéastes politisés rompent avec le modèle traditionnel du cinéma militant, jusqu’alors encadré par les organisations politiques et syndicales. Ainsi renouvellent-ils leurs interventions politiques et diversifient-ils la représentation des luttes. Les séances ne relevant plus de la propagande d’un parti, les relations entre les œuvres et leurs spectateurs s’en trouvent modifiées. En observant le cinéma militant de cette période au prisme de ses circulations, de ses appropriations et de ses usages, cet article propose de nouvelles pistes de recherche pour interpréter la construction du sens des œuvres militantes des années 1960-1970. ; In the early days of the May-June 1968 social movement, politicized filmmakers break the traditional model of activist cinema. Until that moment, that model was supervised by political and union organizations. From then on, filmmakers renew their political actions and diversify the portrayal of struggles. Showings no longer being one party’s propaganda, relationships between the works and their viewers change. By observing activist cinema of that era through the lens of its circulations, appropriations, and uses, this article proposes new ways of researching to understand the development of activist works’ purpose in the 1960-1970 decades.