Abstract (E): This paper examines Woman Ajar (1985), a late, largely forgotten photo book by Marcel Mariën, one of the key figures of Belgian post war surrealism. Representing the female body as fragmented and alienated by small objects, Mariën’s photographs balance between the private (amateurish) and the public (professional) and explores the fragile border between art and pornography. In addition, there is a sense of belatedness in them, which makes them particularly hard to label. This paper proposes the concept of minor photography, borrowed from Gilles Deleuze and Felix Guattari’s concept of a minor literature, as a valuable tool to approach Marcel Mariën’s work, which risks slipping through art history’s net. Abstract (F): Cet article examine Woman Ajar (1985), un livre de photographie tardif et largement oublié de Marcel Mariën, l’une des figures clés du surréalisme belge d’après-guerre. Représentant le corps féminin comme fragmenté et aliéné par de petits objets, les photographies de Mariën balancent entre les sphères privée (amateur) et publique (professionnelle) et explorent la frontière fragile entre l’art et la pornographie. En outre, il y a en elles un sens de la tardiveté, qui les rend particulièrement difficiles à étiqueter. Cet article propose le concept de photographie mineure, emprunté au concept de littérature mineure avancé par Gilles Deleuze et Félix Guattari, comme un outil précieux permettant d’approcher l’œuvre de Marcel Mariën, qui court le risque de glisser au travers du filet de l’histoire de l’art.