De l’exploitation des carrières de granit au réseau concentrationnaire: le camp de concentration de Flossenbürg

À la suite de l’installation des usines Deutsche Erd- und Steinwerke (DESt) appartenant aux SS, les premiers détenus arrivèrent en mai 1938 au camp de concentration de Flossenbürg. Cette main d’œuvre, d’abord exploitée dans les carrières de granit locales, fut ensuite affectée à la construction d’avions dans les usines Messerschmitt. Outre le camp principal, 92 annexes furent créées en Bavière, en Bohême et en Saxe afin d’exploiter le travail forcé des détenus au profit d’autres entreprises. Si la phase initiale vit principalement l’internement de « triangles verts », prisonniers en détention... Mehr ...

Verfasser: Jörg Skriebeleit
Dokumenttyp: Artikel
Erscheinungsdatum: 2015
Reihe/Periodikum: Romanische Studien, Vol 1, Iss 2 (2015)
Verlag/Hrsg.: Prof. Dr. Kai Nonnenmacher
Schlagwörter: Konzentrationslager / Zwangsarbeit / KZ-Häftlingsgruppen / Kriegswirtschaft / französische und belgische Gefangene / Romanic languages / PC1-5498 / French literature - Italian literature - Spanish literature - Portuguese literature / PQ1-3999
Sprache: Catalan
Deutsch
Englisch
Spanish
Französisch
Italian
Portuguese
rum
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-26964584
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : https://doaj.org/article/3b7b25c0872d445aaaced5eeab93f10c

À la suite de l’installation des usines Deutsche Erd- und Steinwerke (DESt) appartenant aux SS, les premiers détenus arrivèrent en mai 1938 au camp de concentration de Flossenbürg. Cette main d’œuvre, d’abord exploitée dans les carrières de granit locales, fut ensuite affectée à la construction d’avions dans les usines Messerschmitt. Outre le camp principal, 92 annexes furent créées en Bavière, en Bohême et en Saxe afin d’exploiter le travail forcé des détenus au profit d’autres entreprises. Si la phase initiale vit principalement l’internement de « triangles verts », prisonniers en détention préventive, la composition de la communauté carcérale évolua rapidement sous l’effet de l’arrivée de prisonniers politiques allemands et autrichiens, puis de détenus venant des pays occupés d’Europe orientale. L’article met notamment l’accent sur les prisonniers français et belges, incarcérés pour la plupart pour des faits de résistance réels ou parfois simplement supposés. Mots-clés : Camp de concentration – Travail forcé – Groupes de détenus dans les camps de concentration – Économie de guerre – Prisonniers français et belges