Ce mémoire consiste en une analyse comparative entre l'Europe -la Belgique, la France et le Royaume-Uni plus particulièrement- et les Etats-Unis au sujet de la gestation pour autrui (GPA). En effet, la GPA bouleverse les valeurs de notre société, dont la vision de la famille traditionnelle : un père et une mère accouchant d’un enfant partageant leurs gènes. L’ambiguïté et l’incertitude entourant la GPA sont des thèmes récurant dans ce travail : qui est la mère de l’enfant ? L’intérêt de l’enfant doit-il être pris en compte ? Faut-il faire primer l’intention des parents sur la génétique ? Comment prévoir les évolutions biomédicales, y compris d’un point de vue éthique ? Ce mémoire montre qu'il y a encore du travail à faire afin de répondre à ces questions et réduire l’écart entre, d’une part, les besoins et les attentes de la société et, d’autre part, le cadre juridique, fragmenté et imparfait tant en Europe qu’aux Etats-Unis. ; Master [120] en droit, Université catholique de Louvain, 2017