Personnes lésées médullaires & "chez-soi": comment favoriser le bien-être au sein de l’habitat? Etude qualitative en Belgique.

Dans une vision socialement équitable de l’avenir, l’accessibilité des espaces est une réalité qui se doit d’être au cœur des réflexions sur le design. En s’intéressant à l’habitat des personnes lésées médullaires et en portant une attention particulière au bien-être éprouvé au sein du logement, cette contribution vise à identifier, non seulement des solutions fonctionnelles adaptées aux déplacements en fauteuil roulant, mais également des moyens permettant à ces personnes de (re)trouver un véritable chez-soi. Après avoir abordé brièvement les dimensions personnelles de l’individu et notamment... Mehr ...

Verfasser: SCHAFF, Gwendoline
PETERMANS, Ann
Roosen, Marie
Courtejoie, Fabienne
Dokumenttyp: conferenceObject
Erscheinungsdatum: 2017
Schlagwörter: Personne lésée médullaire / bien-être / chez-soi / dimensions affectives / approche qualitative
Sprache: Französisch
Permalink: https://search.fid-benelux.de/Record/base-26949950
Datenquelle: BASE; Originalkatalog
Powered By: BASE
Link(s) : http://hdl.handle.net/1942/25310

Dans une vision socialement équitable de l’avenir, l’accessibilité des espaces est une réalité qui se doit d’être au cœur des réflexions sur le design. En s’intéressant à l’habitat des personnes lésées médullaires et en portant une attention particulière au bien-être éprouvé au sein du logement, cette contribution vise à identifier, non seulement des solutions fonctionnelles adaptées aux déplacements en fauteuil roulant, mais également des moyens permettant à ces personnes de (re)trouver un véritable chez-soi. Après avoir abordé brièvement les dimensions personnelles de l’individu et notamment les incidences engendrées par une lésion à la moelle épinière, l’étude s’est intéressée aux dimensions fonctionnelles du logement. Les principes d’accessibilité, d’utilisabilité et d’adaptabilité ont été analysés pour saisir l’ensemble des dispositifs facilitant le quotidien des blessés médullaires. Ensuite, nous nous sommes penchés sur les dimensions affectives de l’habitat et avons identifié cinq points essentiels pour maintenir une relation positive au logis : l’habitation doit représenter un lieu de sécurité, d’activités quotidiennes, d’identité, de socialité et enfin, d’ancrage et d’articulation avec l’extérieur. Ces constatations se sont accompagnées de rencontres avec quatre blessés médullaires à leur domicile. Les entrevues, basées sur une approche qualitative, ont utilisé la méthode de l’entretien compréhensif afin d’aborder le vécu et le ressenti des personnes au sein de leur habitation. Une visite commentée du logement et la description d’une journée-type nous ont également permis de traduire les rapports espace-temps existants. Suite au cadre théorique et aux entrevues, nous avons constaté que la prise en compte de la subjectivité de l’habitation a un véritable intérêt dans le bien-être du blessé médullaire. Contrairement aux nombreux guides constructifs pour personnes à mobilité réduite réalisés aujourd’hui, l’atout de cette étude réside dans l’association des dimensions fonctionnelles du logement aux ...